Webzine Le Net Blues
Jean Daniel
Par: Barbara Lavoie
blavoie@istar.ca 
Photos: Réjean Nadon
Bien avant d’organiser une rencontre avec Jean Daniel et de le rencontrer au Bar le Bleu est Noir au mois de février, je dois avouer que j’avais déjà un œil sur lui.  Les premières fois où il a attiré mon attention furent au Lion d’Or à la Place à Côté et au Medley lors du spectacle d’Urgence Noël.  Son enthousiasme dans ses performances m’ont convaincu qu’il avait probablement une histoire intéressante à raconter.
Jean Daniel ou JD pour les intimes, voit la vie avec humour et simplicitée.  Lors de la confirmation téléphonique du rendez-vous il m’annonça qu’il y aurait des surprises.  Il m’a dit «Je sais maintenant que tous le plaisir est pour les blonds! » Et le plaisir ne s’arrêta pas là.  JD croit que la vie est une « joke ».  Il m’a raconté l’histoire de sa conception, en détail,,, et m’a fièrement annoncé qu’il est le résultat d’une « nuit d’amour » qui s’est produit durant l’été 1969 (summer of love).
Un mélange d’Huron, d’Écossais et d’héritages français JD, à 31 ans, est né à Valleyfield et élevé dans la région s’étendant de Rivière Beaudette à Sorel.  Le petit dernier et seul garçon d’une famille de quatre filles, qui l’ont initié à la musique avec les incessantes répétitions des 8 pistes de Pink Floyd et Super Tramp.  « Ado j’étais plus pop-rock.  J’étais fan des Beatles et j’adorais Jethro Tull  « Mon père m’a donné la symbolique tape dans le dos lorsqu’il m’a acheté ma première guitare en m’encourageant à sortir et jouer de la musique.»
De 1992 à 1996, JD a joué et chanté avec le groupe Brunante.  Le band pop-rock a joué de la musique francophone, gagnant plusieurs concours et ont fait la première partie pour les Kevin Parent et Plume Latraverse.  En 1995, JD a débuté sa carrière solo qu’il a promenée de Granby à Chibougamau en tant que Chansonnier.
Deux grandes influences l’on mené à l’harmonica.  Continuant à composé de nouvelles chansons, plusieurs joué par Brunante, il a aussi composé une avec de l’harmonica. Comme aucune autre personne ne jouait de l’harmonica dans le groupe, il décida d’aller chez Archambault, acheter l’harmonica la moins cher et à sa grande surprise en a joué sans plus attendre.
Avec Steve Wasko
Urgence Noël 2001
À peu près au même moment JD a assisté à un concert des Colocs, « Je me souviens que ce soir là j’étais charmé par l’harmonica.  C’est le solo du défunt Patrick Esposito DiNapoli qui m’a vraiment accroché.  Ça manière de jouer a été d’une grande influence pour moi.  J’ai vraiment été affecté par sa mort en 1995. »Musicien depuis près de 10 ans il peut jouer la guitare, la basse, la batterie, le clavier, le saxophone, la flute, la mandoline par contre sur une scène de blues ont le voit le plus souvent en tant que chanteur & harmoniciste.  Il a joué avec les vétérans :  Carl Tremblay, Jim Zeller, Kenny Dupree, Bob Walsh, Bob Harrison et les nouveaux Nick Payne & Carlos Veiga à plusieurs festivals et dans les bars de Montréal.
Avec Billy Craig, Carl Tremblay 
et Jim Zeller au Café Campus

Vidéo

Se décrivant comme un harmoniciste « straight », ses sons sont clairs et forts sans trop en mettre.  Il attribut ses habilités musicales à son habilité d’écoute « j’écoute et j’apprends.  J’essaie de communiquer dans ma vie aussi bien que je le fais en musique. »  Il se dit gêné, il n’a pourtant pas hésiter à souffler quelques notes d’une pièce de blues originale durant l’interview.  Plus tard ce même soir il ne semblait définitivement pas gêné d’avoir du plaisir avec le reste de la bande.  Pendant le dernier set il y avait sur la scène avec lui, Nick Payne à la guitare, Marc Deschênes à la basse, Bob Harrison à la batterie.  

JD et Nick se sont retrouvé dans la salle à jouer la fin de la pièce, Teenie Weenie Bit.  Je suis certaine que ce nouveau « kid » continuera de nous surprendre d’ailleurs lors du festival d’Harmonica du Café Campus le 3 avril, il avait maintenant les cheveux verts !
Vous pouvez écrire à Jean Daniel à son adresse courriel : harmonica007@hotmail.com

Faits intéressants au sujet de Jean Daniel

1- Il a la superstition des chiffres, spécialement le # 8.  Né un 8 août 1970 ( le 8ième jour du 8ième mois).  Joué pour la 888ième fois la semaine dernière.  Son premier « jam » avec Carl Tremblay le jour de son 28ième anniversaire.  Espère avoir un band qui interprètera ses compositions de blues d’ici l’an 2008 – c’est-à-dire dans 88 mois.

2- Un côté moins joyeux de son # 8.  Il a écrit sa première chanson le jour du décès du pionnier québécois de la chanson francophone Félix Leclerc.

3- Il joue d’un Horner Big River – La moins dispendieuse des harmonicas décentes.

4- Il aime coloré ses cheveux – Comme il le dit :  « Cela fait ressortir mon côté féminin. »

5- Parlant aussi bien l’anglais que le français il peu aussi parler quelques mots en allemand ou en espagnol.

6- Sa ceinture d’harmonica aussi a une histoire – « Ma ceinture originale avait été faite par un ex-détenu de Alma.  Après, mon cousin, Denis, propriétaire de la boutique de cuir Nicolo à Valleyfield a jouté une autre ceinture avec boutons pressions et Tante Fleurette qui fait des costumes d’Halloween y a ajouté des rabats. »

7- Il a formé un nouveau groupe de blues et vous pouvez le voir au P’tit Buck sur la rue St-Zotique à Montréal.

8- Il boit du thé.
 
 

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