Webzine Le Net Blues
-- Par: Jean-Guy Pouliot
jeanguypouliot@hotmail.com
Photos Geneviève Pouliot
Woodstock en Beauce
15e édition, 1er au 5 juillet 2009


La météo n’aura définitivement pas été du coté de l’organisation, ces dernières années. Par ailleurs, en ce vendredi 3 juillet, journée choisie pour visiter cette 15e édition du Woodstock en Beauce, une soirée sans pluie et pleine d’excellents spectacles m’attendait.

Dès 16h, sur la scène secondaire, un premier coup de cœur. La charmante CARACOL nous a littéralement ébloui avec un spectacle tout en douceur, en raffinement et en émotions, fidèle reflet de L’ARBRE AUX PARFUMS (2008), récent premier album solo de l’artiste, plus personnel, me confiera-t-elle après le spectacle, phase deux d’une carrière internationale établie dans un premier temps avec le duo DobaCaracol. Les quelques centaines de fans déjà réunis devant la scène ont, entre autres, apprécié L’AMOUR EST UN TRICHEUR, premier extrait radio et vidéo.

www.woodstockenbeauce.qc.ca
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Caracol
Puis, sur la scène principale, le groupe ALCOHOLICA HOMMAGE À METALLICA, cette fois à une heure davantage ‘’grand public’’ (17h30) qu’il y a deux ans (15h), a littéralement transporté les quelques milliers de fans présents avec une électrisante prestation, après laquelle, en arrière scène, le bassiste Jean-François Vincenti et le guitariste Christian Joly se sont déclarés agréablement surpris et, avec raison, enchantés de la réaction suscitée.

VOIVOD suivit ensuite. Le groupe métal québécois sans doute le plus mondialement connu n’en était paradoxalement qu’à sa première présence à l’événement annuel de Saint-Ephrem-de-Tring. Les fans furent enchantés de retrouver, entre autres, le chanteur Denis ‘’Snake’’ Bélanger et l’ex-bassiste de Metallica Jason Newsted.

Enfin, se pointèrent les deux vedettes de la soirée. D’abord, le groupe de skate punk sud californien PENNYWISE obtint un intéressant succès, en particulier avec BRO HYMN, en fin de spectacle. Puis, les stars du punk rock sud californien THE OFFSPRING virent présenter leur spectacle réunissant plusieurs succès dont PRETTY FLY FOR A WHITE GUY (1998), au grand plaisir d’une foule quasi-record.

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The New Cities

Pennywise

The Offspring
Le lendemain, à 15h, après une nuit pluvieuse, sous la tente de la scène secondaire, mon second coup de cœur. Jeune band de punk/rock neveux, énergique et rafraîchissant à souhait, THE NEW CITIES conquit rapidement le public avec une présence qui n’est pas sans rappeler les débuts du groupe Reset qui allait plus tard devenir le Simple Plan que l’on connaît. Une variante important toutefois, la formation comprend deux claviéristes et un seul guitariste et présente une fort intéressante sonorité électro, ‘’synth pop’’ diront certains, tout en demeurant essentiellement punk dans la facture générale que l’on retrouve dans plusieurs extraits de LOST IN CITY LIGHTS (2009), un premier album très récemment paru et qui fait déjà beaucoup de bruit, en particulier avec un premier extrait, DEAD END COUNTDOWN.

Jean-Guy Pouliot
orservateur de la scène culturele
 
 


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