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THREE DAYS GRACE
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www.threedaysgrace.com
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Fascinante, l’histoire personnelle du jeune ontarien
ADAM GONTIER, chanteur-guitariste du groupe THREE DAYS GRACE, surtout dans
sa conclusion. Après un premier album éponyme sorti en 2003
grâce auquel il se fit connaître, un mal de vivre l’amena dans
une profonde dépendance aux tranquillisants, nécessitant,
en 2005, son admission en désintoxication à Toronto.
Cependant, le succès de cette cure le transforma
en un artiste accompli. Pendant ce séjour, il y composa plusieurs
titres combien évocateurs de sa condition tels ANIMAL I HAVE BECOME,
de même que PAIN, RIOT et OVER AND OVER, le tout gravé en
2006 sur un second album, ONE-X. Par la suite, THREE DAYS GRACE donna plusieurs
concerts bénéfices au profit d’organismes d’aide aux toxicomanes
et entreprit une important tournée.
Ce 14 janvier, au Métropolis de Montréal, à guichet
fermé (plus de 2000 spectateurs) depuis plusieurs semaines, nous
avons assisté à un événement international.
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En ouverture, une courte mais non moins sympathique prestation du groupe
américain ECONOLINE CRUSH, maintenant basé à Winnipeg
(Canada). Pop/rock aux sonorités punk qui vint allumer l’auditoire,
en particulier avec plusieurs extraits d’un quatrième album, IGNITE,
lancé officiellement le lendemain mais dont le premier extrait,
DIRTY, est déjà présent sur plusieurs radios. |
Puis, originaire d’Afrique du Sud et vivant maintenant
à Los Angeles, le groupe SEETHER, pour lequel s’était déplacé
une importante minorité de fans. Appuyé d’un spectaculaire
dispositif scénique et d’une excellente sonorité, l’auteur-compositeur-interprète
et (seul) guitariste SHAUN MORGAN livra, avec ses comparses bassiste et
batteur, une performance tout à fait à la hauteur de son
excellente réputation dans les milieux alternatifs, en particulier
avec plusieurs extraits d’un 5e album, FINDING BEAUTY IN NEGATIVE SPACES,
paru en octobre dernier. Les fans ont particulièrement apprécié
FAKE IT, extrait radio et clip actuellement très diffusé.
Finalement, GONTIER et ses amis, envahissent la
scène au son d’un court pré-enregistrement des plus‘’dark’’,
les amenant, d’entrée de jeu, vers ANIMAL I HAVE BECOME, surprenant
ainsi un public connaisseur et conquis également par un décor
spectaculaire aux éclairages agressifs, derrière lequel se
succéderont, toute la soirée, sur grand écran, des
images choisies de leur 2 albums. |
Adam Gontier
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Puis, ils poursuivent avec PAIN, slow/rock autobiographique parmi les
préférés de l’auditoire, enchaînant ensuite
plusieurs extraits de leur répertoire tels, NEVER TOO LATE, HOME,
JUST LIKE YOU et bien sûr, I HATE EVERYTHING ABOUT YOU que plusieurs
fans fredonnaient avec eux. Moment fort de la soirée, également,
celui où le chanteur demande aux spectateurs de bouger au son de
SCARED, pendant qu’il les éclairait avec un projecteur.
En définitive, il faudra désormais compter THREE DAYS
GRACE parmi les incontournables de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler
le ‘’canadian rock’’, lequel est véritablement en train de se façonner
une personnalité distincte des influences américaines, européennes
et même québécoises. Également, par son histoire
personnelle et son charisme, ADAM GONTIER, qui aura 30 ans ce printemps,
s’impose de plus en plus parmi la dernière génération
des ‘’canadian rock stars’’ telles les Chad Kroeger (Nickelback),
Benjamin Kowalewicz (Billy Talent) et autres Deryck Whibley (Sum 41).
Jean-Guy Pouliot
Observateur de la scène musicale |
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