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Simple Plan
SIMPLE PLAN
Atlantic Records
Très peu d’albums auront été
aussi attendus que ce troisième SIMPLE PLAN, le groupe en ayant
fait un intensif pré-lancement sur tous les continents pendant plusieurs
mois.
Il aura également capitalisé sur
sa popularité internationale déjà acquise avec NO
PADS, NO HELMETS…JUST BALLS (2002) et STILL NOT GETTING ANY…(2004), pour
retenir les services de plusieurs grands noms de la production musicale
tels les Liam O’Neil (claviériste du groupe montréalais The
Stills), Dave Campbell (gagnant d’un Oscar pour mixage sonore), DJ Lethal
(producteur pour House of Pain, Limp Bizkit), Arnold Lanni (compositeur
canadien et producteur pour Our Lady Peace, Finger Eleven), Dave Fortman
(producteur américain du groupe Evanescence), Max Martin (producteur
suédois ayant collaboré avec les Backstreet Boys et *NSYNC)
et, peut-être le plus impressionnant de tous, le jeune compositeur
et producteur Nate Hills, 26 ans, ayant, quant à lui, travaillé
avec Timbaland, Britney Spears et Justin Timberlake. |
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Tous les titres sont écrits collectivement par le groupe, avec
participation occasionnelle de certains de ces collaborateurs, chez qui
également l’album aura été enregistré, soit
à Montréal, Los Angeles (deux studios différents),
Miami et Stockholm.
Il va sans dire qu’après des semaines de ce tourbillon médiatique
mondial, nous avions compris, à l’audition de WHEN I’M GONE, premier
clip et premier extrait omniprésent sur toutes les radios depuis
des semaines, et à travers les centaines d’entrevues accordées
que, cette fois, SIMPLE PLAN misait gros, qu’il avait, aux dires du chanteur
soliste PIERRE BOUVIER, la hantise de refaire le même album pendant
des années, qu’il prenait les moyens, qu’il s’associait aux meilleurs
artisans dans les meilleurs studios, qu’il avait pris le temps qu’il fallait,
plus que prévu, qu’il avait permis, selon le batteur CHUCK COMEAU,
que certaines nouvelles influences viennent donner un second souffle. Dans
ce contexte, il nous fut enfin permis, au Québec, de faire connaissance
avec le troisième album du groupe, à partir du 12 février
2008. |
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À l’audition de WHEN I’M GONE, de YOUR
LOVE IS A LIE (second extrait radio et clip à venir enregistré
récemment à Los Angeles) et de GENERATION, nous y remarquons
une influence hip hop certaine, autant dans le rythme que dans la sonorité
des percussions additionnées, à l’occasion, de percutants
claviers électros. Par ailleurs, les fans d’un style plus traditionnel
de SIMPLE PLAN y reconnaîtront leur musique préférée
dans les punk/rocks TAKE MY HAND, THE END et TIME TO SAY GOODBYE. Ils apprécieront
sans doute, également, les trois excellentes balades de‘’boys band’’
que sont SAVE YOU, NO LOVE et I CAN WAIT FOREVER, incluant
un (trop rare) solo de guitare de JEFF STINCO digne des grandes envolées
romantiques des Richie Sambora (Bon Jovi) et autres Joe Perry (Aerosmith),
de même que le rock HOLD ON, davantage dans le registre de U2. Enfin,
ce WHAT IF qui sera |
mon coup de cœur, puisque je m’impose l’exercice,
combien difficile cette fois, d’en désigner un. Une grande chanson
représentative de cette dernière cuvée, un rock qui
allie guitare punk, clavier et cordes avec un impressionnant mix vocal
auquel participent le bassiste DAVID DESROSIERS et le guitariste SÉBASTIEN
LEFEBVRE.
Les textes, dans l’ensemble apparaissent moins
‘’sociaux’’ que ceux des premiers albums, mais davantage personnalisés,
écrits dans une langue seconde qui évacue les expressions
de ‘’slang’’ régionaux souvent accessibles aux seuls initiés.
Ce troisième SIMPLE PLAN est manifestement
promis à un succès certain. Les emprunts qui s’y retrouvent
son innovateurs et importants, sans être envahissants au point de
dénaturer le style. Les collaborations sont purement magiques, en
particulier ce tandem clavier (Liam O’Neil) et cordes (Dave Campbell) dans
I CAN WAIT FOREVER, NO LOVE et WHAT IF.
De même, nous y reconnaissons toujours
la signature SIMPLE PLAN composée de la voix distincte de PIERRE
BOUVIER et, même si moins présent, du son de guitare punk
caractéristique constant depuis l’époque de RESET.
Jean-Guy Pouliot |