Webzine Le Net Blues
Par: Jean-Guy Pouliot
jeanguypouliot@lenetblues.com
PAUL McCARTNEY
La tournée OUT THERE, Plaines d'Abraham de Québec, 23 juillet 2013
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Le contexte était différent de celui de 2008. La visite de SIR PAUL s'inscrivait alors dans les célébrations du 400e de la ville de Québec, une foule monstre admise gratuitement, un engouement très particulier pour une idole de jeunesse, un personnage historique que l'on allait, pour plusieurs, voir et entendre une première fois et vraisemblablement une dernière, compte tenu de ses 66 ans, à ce moment, et de ses rares sorties qui laissaient présager une retraite prochaine.
Cinq ans plus tard, le projet était ambiteux. On ne voulait pas essentiellement répéter ce spectacle qui éait maintenant connu, trimbalé mondialement entre 2009 et 2011. Maintenant, avec OUT THERE, tournée internationale qui l'aura mené, en 2013, sur une trentaine de scènes de quatre continents, McCARTNEY voulait proposer près d'une vingtaine de chansons jamais interprétées en public par les Beatles, Wings ou par lui-même, un véritable défi consistant non seulement à apprendre l'équivalent de vingt nouvelles chansons mais celui de les rendre avec la facture la plus originalement connue, pour plusieurs, depuis plus de quarante ans.

Devant une foule enthousiaste, ce récent mardi d'été, PAUL McCARTNEY se présente avec ses fidèles    Rusty Anderson (guitare), Paul ''Wix'' Wickens (claviers), Brian Ray (guitare et basse) et Abe Laboriel Jr (batterie), les mêmes que l'on a connu et apprécié au plus haut point en 2008, et propose d'emblée ce convainquant EIGHT DAYS A WEEK (1964), première d'une série de plusieurs surprises, non seulement dans le choix des pièces, mais dans cette interprétation vocale collective convainquante et ses arrangements et sonorités à la fois ''vintage'' et modernes. La même magie aura également opéré pour I'VE JUST SEEN A FACE (1965), BEEING FOR THE BENEFIT OF MR KITE (1967), ALL TOGETHER NOW (1967) et MICHELLE (1965).

Bien sûr, SIR PAUL aura conservé plusieurs immortelles et incontournables qui, chacune d'elle, aura constitué un moment privilégié entre les fans et l'artiste qui présentait une voix très honnête, compte tenu de ses 71 ans qu'il porte avec une énergie contagieuse. Ce sera le cas, entre autres, pour l'emblématique de sa période Wings, BAND ON THE RUN (1974), le ''classic rock'' BACK IN THE USSR (1968), l'énorme tube LET IT BE (1970), dédié en français par la méga star aux sinitrés de Lac-Mégantic, la spectaculaire LIVE AND LET DIE (1973), accompagnée de toutes les explosions appréhendées et le célèbre ''sing along'' HEY JUDE (1968) pour ainsi clôturer un très long marathon de deux bonnes heures.
Après un premier rappel ou l'on a pu entendre entre autres les BIRTHDAY (1968) et GET BACK (1970), les vedettes de la soirée reviennent pour l'incontournable YESTERDAY (1965), la lourde HELTER SKELTER (1968) et la finale du classique ABBEY ROAD (1969), composée de GOLDEN SLUMBERS, CARRY THAT WEIGHT et, bien sûr, THE END, cette fois pour de bon, peut-être, bien que McCARTNEY quitta sur un ''à la prochaine!'' que l'on avait presque envie de croire.  
 

Jean-Guy Pouliot
 

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VIDÉO - Let it be - Pièce dédiée au Lac-Mégantic

 
 
 

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