Webzine Le Net Blues
NINA
VAN HORN
Seven Deadly Sins
NINA VAN HORN, la grande star du blues en France
nous présente son nouvel album intitulé SEVEN DEADLY SINS.
Comme si sept péchés mortels n’étaient pas suffisants,
Nina en rajoute cinq de plus ! Soit douze péchés dépeints
par les douze pièces de son album.
MP3
Promo - Streets Of Bangalore
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Mais qui est NINA VAN HORN?
Très active, NINA VAN HORN roule sa bosse
depuis plusieurs années en Europe et partout dans le monde. Elle
fait cependant de plus en plus parler d’elle de ce côté-ci
de l’Atlantique: elle a d’ailleurs été choisie pour représenter
la France au Festiblues International de Montréal en 2010.
Par sa voix et son style unique, NINA VAN HORN est à la fois fascinante
et mystérieuse. Femme passionnée, elle a vécu au Texas
quelques temps, pour vraiment s’imprégner du blues du Sud des États-Unis
(Texas, Mississippi) avant de revenir en France pour y entreprendre une
brillante carrière de chanteuse de Blues. Coiffée d’un chapeau
de cow-boy et chantant en anglais d’une voix rauque et puissante, NINA
nous fait penser à Janis Joplin.
À l’exception d’une pièce, NINA
a écrit tous les textes de l’album SEVEN DEADLY SINS en laissant
au guitariste John H. Schiessler, le soin de composer la musique.
Elle a su s’entourer d’un band solide pour l’enregistrement de son dernier
album : le guitariste Masahiro Todani, le bassiste Bobby Altvater, les
harmonicistes Ben Hewlett et Davis Gage, ainsi que de la choriste Gina
Lindner. Pour la chanson SNAKE EYES, elle a aussi fait appel à Marten
Ingle, bassiste et compositeur de cette pièce, accompagné
du claviériste Cedric Christophe et du batteur Antonio Martin. |
Que celui qui n’a jamais péché,
lance la première pierre ! Pénétrons donc sans complexe
dans le monde des péchés de NINA VAN HORN. |
La pièce STREETS OF BANGALORE, nous fait
ressentir la pauvreté de l’Inde avec un blues lent et lourd où
la slide guitare se mélange à un son de sitar pour donner
une ambiance particulière: il s’agit de mon coup de cœur sur cet
album pour son originalité et la profondeur de la voix de NINA.
Sur SECRET SWIMMING POOL, autre blues langoureux, elle nous offre les moments
plus introspectifs de l’album. Avec FOR THE ONES, on plonge dans le blues
gospel chantée par une chorale qui entonne un «Oh Lord »
bien senti. Autre pièce, autre style: on retrouve des influences
Texas Blues à la ZZ Top sur MONEY HONEY, tandis qu’avec TWENTY BEERS
AGO (qu’on pourrait qualifier de chanson à boire), le party bien
arrosé de bière et de Jack Daniels peut commencer. L’album
se termine avec LET’S KILL THE WAR, un vrai blues rock avec son refrain
puissant qui se veut un cri du cœur pour la paix… en tuant la guerre.
Décidément la pièce engagée de l’album. |
VIDÉO
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NINA VAN HORN nous propose ici un disque d’une
grande qualité qui démontre l’étendue de son talent.
Construit autour du thème du péché, cet album ne se
veut surtout pas moralisateur ou déprimant. On y retrouve plutôt
une critique sociale du monde qui nous entoure, mélangeant humour
et cynisme, sur un bon fond de blues. Cela laisse présager une tournée
palpitante avec toute l’énergie qui caractérise les shows
de NINA et de son band. Peut-être nous visitera-t-elle au Québec
cet été lors de la saison des festivals? En attendant,
vous pouvez écouter NINA VAN HORN sur le Net Blues Radio où
elle anime une émission consacrée aux femmes dans le blues.
Au diable les péchés ! Ne soyez
pas avare, succombez à la tentation et procurez-vous SEVEN DEADLY
SINS… un disque d’enfer.
Pierre Lamontagne
Dans nos archives:
www.lenetblues.com/Nina-Van-Horn-Hell-Of-The-Woman.html
www.lenetblues.com/Nina-Van-Horne-entrevue2009.html
www.lenetblues.com/Festiblues-2007-Nina-Van-Horne.wmv
(Vidéo: Nina avec Fred Chapellier) |
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