Webzine Le Net Blues
Par: Pierre Lamontagne
PITLAMON@cvm.qc.ca
smokedmeatband.com
NINA VAN HORN
Seven Deadly Sins

NINA VAN HORN, la grande star du blues en France nous présente son nouvel album intitulé SEVEN DEADLY SINS. Comme si sept péchés mortels n’étaient pas suffisants, Nina en rajoute cinq de plus ! Soit douze péchés dépeints par les douze pièces de son album. 
 

MP3 Promo - Streets Of  Bangalore
Mais qui est NINA VAN HORN? 
Très active, NINA VAN HORN roule sa bosse depuis plusieurs années en Europe et partout dans le monde. Elle fait cependant de plus en plus parler d’elle de ce côté-ci de l’Atlantique: elle a d’ailleurs été choisie pour représenter la France au Festiblues International de Montréal en 2010.  Par sa voix et son style unique, NINA VAN HORN est à la fois fascinante et mystérieuse. Femme passionnée, elle a vécu au Texas quelques temps, pour vraiment s’imprégner du blues du Sud des États-Unis (Texas, Mississippi) avant de revenir en France pour y entreprendre une brillante carrière de chanteuse de Blues. Coiffée d’un chapeau de cow-boy et chantant en anglais d’une voix rauque et puissante, NINA nous fait penser à Janis Joplin.

À l’exception d’une pièce, NINA a écrit tous les textes de l’album SEVEN DEADLY SINS en laissant au guitariste John H. Schiessler, le soin de composer la musique.  Elle a su s’entourer d’un band solide pour l’enregistrement de son dernier album : le guitariste Masahiro Todani, le bassiste Bobby Altvater, les harmonicistes Ben Hewlett et Davis Gage, ainsi que de la choriste Gina Lindner. Pour la chanson SNAKE EYES, elle a aussi fait appel à Marten Ingle, bassiste et compositeur de cette pièce, accompagné du claviériste Cedric Christophe et du batteur Antonio Martin. 

Que celui qui n’a jamais péché, lance la première pierre ! Pénétrons donc sans complexe dans le monde des péchés de NINA VAN HORN.
La pièce STREETS OF BANGALORE, nous fait ressentir la pauvreté de l’Inde avec un blues lent et lourd où la slide guitare se mélange à un son de sitar pour donner une ambiance particulière: il s’agit de mon coup de cœur sur cet album pour son originalité et la profondeur de la voix de NINA. Sur SECRET SWIMMING POOL, autre blues langoureux, elle nous offre les moments plus introspectifs de l’album. Avec FOR THE ONES, on plonge dans le blues gospel chantée par une chorale qui entonne un «Oh Lord » bien senti. Autre pièce, autre style: on retrouve des influences Texas Blues à la ZZ Top sur MONEY HONEY, tandis qu’avec TWENTY BEERS AGO (qu’on pourrait qualifier de chanson à boire), le party bien arrosé de bière et de Jack Daniels peut commencer. L’album se termine avec LET’S KILL THE WAR, un vrai blues rock avec son refrain puissant qui se veut  un cri du cœur pour la paix… en tuant la guerre.  Décidément la pièce engagée de l’album. 
VIDÉO
NINA VAN HORN nous propose ici un disque d’une grande qualité qui démontre l’étendue de son talent. Construit autour du thème du péché, cet album ne se veut surtout pas moralisateur ou déprimant. On y retrouve plutôt une critique sociale du monde qui nous entoure, mélangeant humour et cynisme, sur un bon fond de blues. Cela laisse présager une tournée palpitante avec toute l’énergie qui caractérise les shows de NINA et de son band. Peut-être nous visitera-t-elle au Québec cet été lors de la saison des festivals?  En attendant, vous pouvez écouter NINA VAN HORN sur le Net Blues Radio où elle anime une émission consacrée aux femmes dans le blues. 

Au diable les péchés ! Ne soyez pas avare, succombez à la tentation et procurez-vous SEVEN DEADLY SINS… un disque d’enfer.
 

Pierre Lamontagne

Dans nos archives:
www.lenetblues.com/Nina-Van-Horn-Hell-Of-The-Woman.html
www.lenetblues.com/Nina-Van-Horne-entrevue2009.html
www.lenetblues.com/Festiblues-2007-Nina-Van-Horne.wmv (Vidéo: Nina avec Fred Chapellier)


 
 
 

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