Dans la foulée du ‘’grunge ‘’des années
1990 (Stone Temple Pilots, à leurs débuts, Pearl Jam et Nirvana),
on associe NICKELBACK aux autres héritiers du mouvement, pas très
nombreux, incluant également 3 Doors Down, Finger Eleven, Three
Days Grace, Foo Fighters et Seether. Le ‘’post grunge’’ ainsi qualifié,
présente généralement des riffs lourds, distincts
du metal et du punk, un son distortionné, des thèmes d’exclusion
sociale fortement inspirés de ceux de Kurt Cobain. Eric Lapointe
a également touché au genre avec des titres tels COUPABLE
(2004), LE CUIR DE MA VIE (2008) et LE DIABLE M’EN VEUT (2008).
A l’audition de DARK HORSE, mondialement rendu
public ce 18 novembre, 6e album original studio pour les canadiens de l’ouest,
maintenant milieu trentaine, nous sommes rapidement plongés dans
l’ambiance, en ouverture, avec SOMETHING IN YOUR MOUTH, second extrait
sur les radios depuis le 15 décembre et BURN IT TO THE GROUND, deux
titres lourds et agressifs à souhait, autant dans le rythme que
dans la sonorité, auxquels on pourra, plus loin, assimiler SHAKIN’
HANDS et JUST TO GET HIGH, texte prenant qui raconte l’histoire d’un ami
qui s’enfonce et incluant un excellent solo de guitare de Ryan Peake.
Toutes les musiques sont de NICKELBACK collectivement,
avec collaborations ponctuelles du co-réalisateur R.J. Lange. Tous
les textes sont du chanteur soliste Chad Kroeger, sur des thèmes
variés présentant une plume parfois agressive, parfois romantique,
parfois humoristique.
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Chad Kroeger
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