-- Par: Patricia Clavel
patricia_clavel_netblues@hotmail.com
Photos: Marcel Dubois
MONKEY JUNK
Le groupe blues de l’heure
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Tony D
Le groupe d’Ottawa était de passage à l’Astral mercredi dernier pour présenter les pièces de son album « Tiger in Your Tank ». Le trio, six fois en nomination lors de la dernière édition des Maple Blues Awards, a remporté des prix dans cinq catégories le 18 janvier dernier.  Monkey Junk a justifié ses victoires auprès du public montréalais en livrant une performance fidèle à sa réputation.

Le trio, formé depuis moins de deux ans, est composé du chanteur/harmoniciste Steve Marriner qui, pour une deuxième année consécutive, a remporté le trophée du meilleur harmoniciste en plus d’avoir gagné celui du chanteur de l’année.  Tony D s’est également emparé du titre de meilleur guitariste et s’ajoute à la formation le batteur Matt Sobb qui complète ce trio gagnant dans les catégories meilleure performance de l’année ainsi que groupe de l’année.

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Steve Marriner
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-- Steve Marriner racontait être venu à l’Astral pour la première fois en juillet dernier afin d’assister au spectacle de JJ Grey.  Il s’était alors dit qu’un jour il aimerait venir jouer dans cette salle, « Je ne pensais juste pas venir jouer ici si tôt » lance-t-il avant d’entamer la pièce de JJ Grey « The Devil You Know ».  La complicité entre les musiciens et cette attention particulière que Marriner accorde au public en s’y adressant à plusieurs reprises charment à coup sûr et rendent le spectacle encore plus intime. 

Le groupe blues de l’heure nous a servi une interprétation de « Walk the Line » et l’harmoniciste s’est lancé dans un solo estomaquant avant de céder la place au guitariste Tony D.  Ce dernier qui, tout au long de la soirée, nous a proposé des solos de guitare à couper le souffle, prit même le micro en deuxième partie pour nous chanter une pièce qui se retrouvera sur leur prochain album. Le public eut droit à « Give Me Time » une pièce plus soul, compilée sur « Tiger in Your Tank » et dont le feeling était palpable suivie de « Boogie Man » et « When Push Comes to Shove ».

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Le répertoire ultimement blues de Monkey Junk s’approprie un style R&B et de Soul Boogie qui rend le trio authentique et susceptible de fouler la scène blues pendant de nombreuses années.  Du moins, on l’espère, car si le public a réclamé deux rappels à l’Astral, on peut s’imaginer le succès de Monkey Junk sur les scènes de festivals l’été prochain.

Je vous invite à vous procurer l’album et à constater par vous-mêmes le talent indéniable de ces trois grands musiciens dont la fusion est une véritable apothéose musicale. www.monkeyjunkband.com
 

Patricia Clavel
 

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