Webzine Le Net Blues
-- Par: Jean-Guy Pouliot
jeanguypouliot@hotmail.com
MOBILE
Club Soda (Montréal), le 6 mars 2009


 
D’abord lancés en 1997 sous le nom de Moonracker, ces montréalais francophones déménagent en 2003 vers Toronto (Canada) où ils deviennent le groupe MOBILE. Paraît ensuite MONTREAL CALLING (2005), premier extrait de l’album TOMORROW STARTS TODAY (2006), nominé en 2007 pour le ‘’rock album of the year’’ et qui leur vaut, en définitive, le Juno du ‘’new group of the year’’. Puis, ils présentent en 2008 TALES FROM THE CITY, second album salué par la critique comme étant plus homogène et plus personnel. 

Ce vendredi 6 mars 2009, au Club Soda de Montréal, devant quelques centaines d’inconditionnels qui ne les avaient pas vu depuis longtemps, MOBILE casse avec le punk/rock DAYLIGHT BREAKS, pièce d‘ouverture du dernier album, suivi de deux rocks de la première heure fort appréciés des fans, MONTREAL CALLING, et NEW-YORK MINUTE (2006). Également au rendez-vous, les deux extraits actuellement diffusés THE KILLER (2008) et HIT THE FLOOR #7 (2008) au grand plaisir des fans qu’ils surprendront, en milieu de soirée, avec une magistrale interprétation personnalisée et toute en rock de BABA O’REILEY (1971), grand classique des légendaires britanniques The Who.

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Matt Joly - Photo www.flickr.com
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www.mobiletheband.com-
Puis, après un infernal marathon de soft/pop/rock comprenant plusieurs titres de son répertoire soutenus par une excellente prestation musicale et vocale et une maturité qu’on ne lui connaissait pas encore, en 2006, en ouverture de Simple Plan à Trois-Rivières, MOBILE va terminer la partie principale avec deux de ses plus belles pièces, la ballade acoustique DUSTING DOWN THE STARS (2006) et le pop/rock OUT OF MY HEAD (2006).

Enfin, en rappel, après HOW CAN I BE SAVED (2006), le chanteur soliste Matt Joly va ramener sur scène les groupes de rock alternatifs canadiens Bend Sinister et Inward Eye, qui avaient ouvert la soirée, pour clore avec eux sur un impressionnant et original collectif d’un autre classique, YOU CAN’T ALWAYS GET WHAT YOU WANT (1969), cette fois des mythiques Rolling Stones, devant un public ravi d’assister enfin au retour au bercail de ses préférés

Jean-Guy Pouliot
observateur de la scène musicale



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