Webzine Le Net Blues
Centre Bell de Montréal, 19 et 20 septembre
2009
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L’histoire d’amour entre METALLICA et ses fans
du Québec remonte à plus de 20 ans maintenant. Malgré
tout, il est pour le moins impressionnant qu’à l’occasion du présent
‘’World Magnetic Tour-2009’’, l’on affiche complet au Centre Bell de Montréal,
dans les 2 heures suivant la mise en vente des billets pour le 19 septembre…et
complet encore dans les 2 heures suivantes pour la supplémentaire
du lendemain. Même phénomène pour les représentations
prévues au Colisée Pepsi de Québec les 31 octobre
et 1er novembre prochains.
Dans ce contexte, tout était en place pour
créer un événement magique et il n’en fut pas autrement.
Le groupe avait choisi une scène centrale, très vaste, plutôt
surbaissée, pour permettre à un maximum de spectateurs de
se retrouver le plus près possible de leurs favoris. Aucun écran
arrière, donc, pour y projeter quoi que ce soit, amenant une utilisation
optimale et très spectaculaire des éclairages qui s’amorcent
sur un impressionnant balayage laser de la scène encore obscure,
au son des battements de cœur et des premières mesures de THAT WAS
JUST YOUR LIFE (2008), pièce d’ouverture du récent album. |
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James Hetfield
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Lars Ulrich
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L’intro terminé, plein éclairage et tonnerre d’applaudissements,
il va sans dire, pour un Lars Ulrich bien en selle derrière sa batterie
(montée sur une petite estrade circulaire, toute au centre, laquelle
va pivoter, à l’occasion, pour avoir fait un tour complet avant
la fin de la soirée) et pour les James Hetfield (chanteur et second
guitariste), Kirk Hammett (guitariste soliste) et Robert Trujillo (bassiste)
qui apparaissent maintenant et qui, la plupart du temps plutôt espacés
les uns des autres, vont occuper cette scène de tous les cotés
et dans toutes les directions à la fois. Puis, après un enchaînement
rapide vers THE END OF THE LINE (2008), Hetfield s’adresse enfin une première
fois à un public qu’il sait conquis et fidèle pour s’empresser
de le remercier de sa loyauté.
Incidemment, tel une machine bien rodée par l’expérience,
METALLICA va présenter, tout au long de la soirée, une excellente
mixture faite de classiques réclamés par les fans et de pas
moins de 7 pièces du récent DEATH MAGNETIC (2008). Ainsi,
nous aurons droit, tôt dans le spectacle, |
aux HARVESTER OF SORROW (1983), OF WOLF AND MAN (1991), ONE (1988), SAD
BUT TRUE (1991) et THE UNFORGIVEN (1991) bien amalgamés avec les
BROKEN BEAT AND SCARED (2008), CYANIDE (2008) et THE JUDAS KISS (2008).
De même, la liste des pièces pouvait légèrement
varier d’une représentation à l’autre. Ainsi, à d’autres
dates, on pouvait entendre, entre autres, WELCOME HOME (SANITARIUM) (1986),
BATTERY (1986) ou la récente ALL NIGHTMARE LONG (2008) en remplacement
de certaines.
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Enfin, les sud californiens maintenant mi-quarantaine,
vont terminer la partie principale dans un époustouflant dernier
droit composé, ce soir-là, de THE DAY THAT NEVER COMES (2008),
porte-étendard du récent album, MASTER OF PUPPETS (1986),
l’une des préférées des purs et durs, MY APOCALYPSE
(2008), autre récente pure démence, NOTHING ELSE MATTERS
(1991), peut-être la plus ‘’grand public’’ du répertoire,
et ENTER SANDMAN (1991), autre monument du mythique ‘’black album’’.
Finalement, en rappel, METALLICA va puiser dans
sa banque d’interprétations de chansons d’autres artistes et, pour
accompagner HIT THE LIGHTS (1983) le 19, va offrir DIE DIE MY DARLING (1984)
des Misfits, puis, le 20, BLITZKRIEG (1981), du groupe du même nom
va précéder TRAPPED UNDER THE ICE (1984). Cependant, on ne
pouvait tout de même pas laisser au choix du jour l’ultime tombée
de rideau d’une aussi grande performance. Conséquemment, pour tous
les spectacles de cette tournée, Hetfield va terminer en demandant
à la foule de prononcer avec lui les trois mots magiques SEEK AND
DESTROY (1983), pour ensuite livrer une magistrale interprétation
de ce canon de l’album KILL‘EM ALL (1983), devant des fans de tous les
âges, ravis d’avoir assisté à un classique du genre.
Jean-Guy Pouliot |
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Robert Trujillo - Kirk Hammett
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