Webzine Le Net Blues
Mes Aïeux
Metropolis de Montréal, 29 décembre
2008
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Suite à la parution, cet automne, de LA
LIGNE ORANGE, 5e album studio en carrière ayant, depuis lors, atteint
les 45 000 exemplaires vendus, c’est avec enthousiasme que les fans montréalais
de MES AÏEUX ont envahi le mythique Metropolis, ce 29 décembre
(et aussi le lendemain), pour y festoyer avec leurs favoris.
Sur décor, éclairage et prélude
sonore évoquant la ligne orange du métro de Montréal,
le groupe ouvre, tout en douceur, avec NOTRE-DAME-DU-BON-CONSEIL (2008),
suivi de LE DÉNI DE L’ÉVIDENCE (2008), premier extrait radio
du récent album, puis d’un premier canon des albums précédents,
QUI NOUS MÊNE ? (2001), au grand plaisir du public.
Tout le long du spectacle, MES AÏEUX va beaucoup
miser sur LA LIGNE ORANGE en servant pas moins de 9 extraits de l’album
à ses fans. |
Moment intéressant, également,
lorsque le sympathique duo TRICOT MACHINE vient interpréter PASTOUREAUX,
ÉVEILLEZ-VOUS ! (traditionnel) issu d’un récent album de
Nöel et son grand succès L’OURS (2007), très apprécié
de l’auditoire.
Par ailleurs, MES AÏEUX ne pouvait tout de
même pas ignorer ses grands tubes précédents tels les
CONTINUER PAREIL (2004), TON PÈRE EST UN CROCHE (2004) et quelques
autres, mais, en particulier, ce TRAIN DE VIE (2004), véritable
mini comédie musicale racontant l’histoire du célèbre
Alexis le Trotteur et donnant lieu à une magistrale interprétation
collective.
De plus, le groupe a véritablement surpris
tout le monde avec une nouvelle version de DÉGÉNÉRATIONS/LE
REEL DU FOSSÉ (2004) comprenant un intro musical imaginatif, en
faisant ainsi l’un des grands moments de la soirée. |
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Enfin, après LE YÂBLE EST DANS LA
CABANE (2001), en premier rappel, les membres de MES AÏEUX reviennent
en costume d’astronaute pour un très original LE STADE OLYMPIQUE
(CONTE COMPLET) (2008), puis, en ultime tombée de rideau, ils rappellent
Tricot Machine et Claude Lamothe pour un superbe BELLE, EMBARQUEZ (2008)
collectif, terminant ainsi une excellente prestation ponctuée régulièrement
de messages sociopolitiques teintés de l’humour que nous leur connaissons.
Jean-Guy Pouliot |
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