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Le Net Blues
Dernière édition?
Sur la scène extérieure on
pouvait
y voir les groupes de la Gaspésie, Mean Blues, 132 Est,
Marie-Josée
Cyr et Ronnie Leblanc. De Québec, le Bluff Blues Band et Big
Mamas,
d'Abitibi, le Zooloo Blues band et de Montréal, le Riot &
His
Rhythm Devil. En début de soirée et toujours sur la
grande
scène extérieure, c'était au tour des Tony D Band
d'Ontario, Eric McCallum & Roadtrip Blues d'Allison aux USA et de
Lise
Hanick de France.
Le premier spectacle que nous avons pu assister était celui du Français Charles Pasi. Jeune peut-être mais, déjà très à l'aise sur scène. Accompagné de ses musiciens qui le suivent au quart de tour, son répertoire composé principalement des musiques de son album original, nous ont fait voyager en acoustique et parfois très électrique. il s'amusait avec la foule qui découvrait en lui un excellent harmoniciste/auteur/compositeur. Son charisme et son talent étaient grandement appréciés.
Puis c'était au tour du Malted Milk de monter sur les planches. Ils se sont fait remarquer également au dernier concours de la relève du Festiblues de Montréal. La chaleur torride et de la voix puissante d'Anne-Marie Pilon arrose bien le répertoire du groupe qui, malgré sa jeune existence, nous propose un spectacle déterminé et professionnel. Que d'expérience en expérience puisse qu'ils sont allés à Clarkdales au Mississippi après le festival afin d'y vivrent une aventure blues avec les musiciens de là-bas, le tout, parrainé par le Maximum Blues.
Dale Boyle & The Barburners. Pousser par l'adrénaline de sa région natale, Dale Boyle chauffe la place avec son BluesRock et Folk épicés. Ils nous lancent principalement le répertoire de ses albums et la foule embarque facilement dans son univers d'histoire et de performance musicale. Il a fait également partie du voyage au Mississippi et quelques semaines plus tard il remporte pour une deuxième année consécutive le trophée Lys Blues Folk/Blues. Le vent dans les voiles...
Mike Goudreau Band. Un des spectacles marquant de cette édition a été certainement celui du Mike Goudreau Band. Un spectacle tonique en harmonie avec les racines du blues. À quelques reprises Harmonica Zeke nous chantent à la slide guitare acoustique et à l'harmonica, son blues poivré de performance. Quant à Mike il nous proposent les pièces de son récent album The Grass ain't Greener. On le connais aussi côtoyant le jazz mais le blues qui coule dans ses veines apporte une particularité attirante aux textes de cet auteur/compositeur/interprète. Ce n'est pas la première fois que l'on invitait Mike à ce festival. Comme on dit par chez nous, ils ont livré la marchandise... Du à des problèmes d'ordre technique la vidéo du Mike Goudreau Blues Band est non disponible. Désolé
Daddy Rich. Ça passe ou ça casse, un blues parfois pesant et des solos de guitare bourrés d'émotion. Le gars sort de la marmite du Mississippi et nous présente sa musique inspirée. Généreux sur scène tout comme en dehors de la scène. Je l'ai rencontré après son spectacle et nous avons discuté de sa visite à Carleton. Charmer par l'endroit il est abasourdi par la chaleur des gens et l'endroit du festival. Il me parle de son nouveau site web et d'un DVD promotionnel dont il n'existe que 20 copies (19 après celle qu'il m'a donnée). Ce power trio a fait également partie de la programmation de Festiblues.
En soirée c'était au tour des artistes de l'Ontario à venir casser la baraque. Le premier groupe et non le moindre à fouler les planches du grand chapiteau était le Johnny Max Band. Le Chicago Blues, le R&B, le Country, le Boogie, rien est à l'épreuve de ce performer né. En moins deux sa musique contagieuse séduit la foule et le party est parti de belle lurette. 1h30 de spectacle qui est passé comme un éclair.
Puis c'est la pétillante Sue Foley qui s'amène. La foule déjà chauffée à bloc embarque facilement dans son voyage blues. Elle s'adresse aux publics avec l'allure d'ange, mais quand elle prend sa télécaster rose, alors là, c'est une lionne à l'assaut. Un impressionnant spectacle en power trio qui passe par une grande gamme d'émotion. On comprend pourquoi elle rafle tant de Maple Blues Award, de France Blues et Juno. Une jolie bête de scène à découvrir ou redécouvrir. Le lendemain sous un ciel ensoleillé accompagné d'une bonne brise qui nous vient de la baie des chaleurs, les festivaliers étaient de retour et c'est le KVC Band de Montréal qui nous attrape avec leurs musiques teintés de Jazz de Gospel et de Reege. Un spectacle qui laissait place à l'improvisation et à la participation d'un public qui ne demandait pas mieux de participer à la fête. S'amène ensuite le Sharrie Williams & The Wiseguys de Détroit. Une excellente chanteuse de Blues mais c'est aussi une communicatrice incroyable. Elle nous raconte ses histoires de vie qui malgré une grande distance qui sépare la baie des chaleurs et Détroit est tellement semblable. Un spectacle blues interactif à la fois rempli d'émotion et de performance musicale.
Cette dernière journée de festival se termine avec le Eddie Taylor Jr. Band de Chicago. C'est avec un répertoire traditionnel qu'Eddie et ses musiciens nous plongent dans l'univers du Chicago Blues. Sans artifices ni discours, ils laissent ses musiciens y aller à fond. Ce dernier spectacle nous rapproche du vrai blues pour bien longtemps.
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