Judas
Priest
12 août 2008 au Centre Bell
de Montréal
| Il est toujours impressionnant de se trouver
en présence de pionniers. Avec 16 albums studios écoulés
collectivement à près de 40 millions d’exemplaires sur 34
ans, on reconnaît généralement le groupe britannique
JUDAS PRIEST, suite à la parution rapide, à l’époque,
de trois albums-phares, SAD WINGS OF DESTINY (1976), SIN AFTER SIN (1977)
et STAINED CLASS (1978) comme étant, avec ses compatriotes Motörhead
(au Metropolis de Montréal le 16 septembre prochain), celui qui
aura jeté les bases du ‘’New Wave of British Metal’’. Un deuxième
courant les considère tout simplement comme le second plus important
‘’heavy metal group’’de l’Histoire, juste derrière Black Sabbath.
Dans ce contexte, ce 12 août 2008 au Centre
Bell (Montréal), envahi par moins de 5000 fans bruyants et enthousiastes
comme une foule à guichet fermé, dans un spectaculaire décor
sur deux étages, les ‘’Metal Gods’’, ainsi surnommés depuis
leur chanson du même nom (1980), ouvrent avec les deux premiers titres
(DAWN OF THE CREATION et PROPHECY) de leur récent opus, NOSTRADAMUS
(2008), double CD thématique inspiré de la vie du prophète
et visionnaire français du XVIe siècle. |
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Rob Halford
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Le mythique chanteur Rob Halford, après une entrée spectaculaire
à partir du deuxième étage, casqué, vêtu
d’une grande cape métallique et arborant le sceptre de Juda, nous
présentera, toute la soirée, une voix assurée et encore
très honnêtement capable de livrer, malgré ses 57 ans.
Incidemment, JUDAS PRIEST ne va offrir qu’un seul autre extrait (DEATH)
de ce dernier album, préférant se rallier le public avec
plusieurs grands succès du passé tels les DEVIL’S CHILD (1982),
‘’breaking what ?’’, demandera-t-on aux fans, qui répondent aussitôt:
BREAKING THE LAW (1980) interprété par un Halford bien en
selle sur sa moto, HELL PATROL (1990), BETWEEN THE HAMMER AND THE
ANVIL (1990), SINNER (1977), PAINKILLER (1990) et plusieurs autres, avec,
comme toile de fond permanente, les spectaculaires riffs de guitare qui
ont
façonnés le style PRIEST et qui sont toujours interprétés
avec brio par le duo K.K. Downing (56 ans) et Glenn Tipton (60 ans). |
Enfin, la prestation va s’achever sur deux titres
sortis tout droit de l’époque-charnière, HELL BENT FOR LEATHER
(1978) et THE GREEN MANALISHI (1978), puis, en tombée de rideau,
sur YOU’VE GOT ANOTHER THING COMIN’ (1982), devant un public connaisseur,
manifestement ravi de se remémorer toute une époque.
Jean-Guy Pouliot
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