Webzine Le Net Blues
-- Par: Jean-Guy Pouliot
jeanguypouliot@hotmail.com
Photos Geneviève Pouliot
Jonathan Painchaud
Club Soda de Montréal, 27 mai 2009

 
-- Difficile d’oublier le succès obtenu, milieu 90, par le groupe de folk/rock québécois  Okoumé, composé, entre autres, de JONATHAN PAINCHAUD et de son frère Éloi, suite à la parution à l’époque de l’album éponyme OKOUMÉ (1997) suivi de PLAN B (2000). Pas la suite, l’auteur-compositeur-interprète originaire des Iles-de-la-Madeleine a  pour le moins relancé sa carrière solo avec QU’ON SE LÈVE (2007), un 3e album depuis 2002, encensé avec raison par la critique et les fans.

Ce 27 mai, au Club Soda, en rentrée montréalaise fort attendue, PAINCHAUD s’amène, et amorce avec LE KID (2007), dernier extrait radio et vidéo actuellement très diffusé et racontant l’histoire d’un musicien de la rue qui rêve de célébrité. Puis, il soulève les nostalgiques avec un premier canon romantique d’Okoumé, SON RIRE (2000), suivi du pop/rock  POUSSE, POUSSE (2007), autre récent extrait à succès qui nous parle de différentes personnes malheureuses dont le point commun est de ‘’pousser de la fonte’’ au fond du gym, thématique qui, il va sans dire, rejoint ses fans au plus haut point.

Après 3 ou 4 autres titres de son récent opus, dont, bien sûr, LES VIEUX CHUMS (2007), JONATHAN va manifestement asseoir ce spectacle sur les grands succès d’Okoumé. Ce sera le cas, entre autres, de LE BRUIT DES ORIGINES (1997), aux sonorités rock quelque peu durcies pour la circonstance, véritable invitation au soulèvement collectif et les magnifiquement tristes histoires d’amour EUROPE (1997) et DIS-MOI PAS ÇA (1997), cette dernière présentant un excellent jam d’harmonica d’Éloi Painchaud.

Les textes présentent une poésie prenante et imagée, sans doute passablement autobiographique, livrés avec une voie assurée comprenant, au besoin, tout le coffre requis, à la hauteur de son gabarit personnel. Les musiques sont d’inspiration folk/rock aux accents  acoustiques présentant une excellente sonorité équilibrée.

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-- Enfin, pour clôturer ce rendez-vous privilégié avec son public, JONATHAN PAINCHAUD y va d’un long et audacieux rappel de pas moins de 5 pièces des années 80-90 qu’il fantasme d’interpréter depuis toujours et dont le résultat est difficile à croire pour quiconque n’y a pas assisté, tant par le choix des titres que par la performance de pure défonce qu’il présente avec ses musiciens, son frère Éloi et l’auteur-compositeur Antoine Gratton. Ainsi, en tombée de rideau, il va nous quitter sur I WANT YOU TO WANT ME (1977) de Cheap Trik, BEDS ARE BURNING (1987) de Midnight Oil, UPTOWN GIRL (1983) de Billy Joël et I CAN’T FIGHT THIS FEELING (1984) de REO Speedwagon.
 

Jean-Guy Pouliot


 
 

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