La salle avait été préalablement bien réchauffée grâce à Ricky Paquette et ses musiciens.  Ceux-ci ont offert une première partie électrisante, à laquelle le public eut droit à quelques nouvelles chansons originales.  Le répertoire blues/rock de l’artiste aura réussi à faire lever la foule pendant une heure, concluant avec un rappel dans lequel le jeune guitariste de 18 ans nous a servi un ‘‘Helter Skelter’’ fort réussi.

Johnny Winter, âgé de 65 ans et natif de Beaumont au Texas, est certes une légende vivante du blues/rock.  Avec 40 albums en carrière, c’est un spectacle à la hauteur de sa réputation qu’il nous a livré samedi dernier.  Accompagné du bassiste Scott Spray, du batteur Vito Liuzzi et du guitariste Paul Nelson, Winter et ses musiciens nous ont littéralement plongés dans la nostalgie du blues des années 60’ et 70’.  

L’excitation est alors palpable et la foule prête à danser.  Même si Winter reste assis tout au long du spectacle, on prend plaisir à le regarder et à constater qu’il est toujours capable de jouer son instrument de façon magistrale.  Avec des pièces telles que ‘‘She likes to Boogie Real Low’’ ou encore ‘‘Blackjack’’, le public en redemande et nous avons droit à un rappel de deux chansons, soit ‘‘Mojo Boogie’’ et ‘‘Highway 61’’.

Tel un spectacle de blues, sans artifices ni grand budget, mes attentes ont été comblées par ce fameux bluesman.  J’ai eu la chance de le voir pour la première fois et il a démontré à tous que la richesse d’un spectacle se cache dans l’âme de l’artiste qui nous le présente. 

Patricia Clavel