Webzine Le Net Blues
-- Par: Nancy Desmarais
bluesnancy@hotmail.com
Photos: Jean-François Desputeaux
Joe Bonamassa
Théâtre St-Denis - 31 mars 2011
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Joe Bonamassa
Le 31 mars dernier au Théâtre Saint-Denis, c’est nul autre que l’américain Joe Bonamassa qui est venu brûler les planches. C’est dans une ambiance nappée d’un splendide décor franchement bien simple, mais qui donnait tout un éclat à celui qui entra sur scène tout de blanc vêtu avec ses lunettes de soleil noir. Ce décor n’était pas sans rappeler l’intérieur d’une caverne avec le mur arrière en style « papier mâché » et éclairé de rouge quand le spectacle débuta. À peine avait-il fait son entrée sur scène que déjà tous les spectateurs se levaient pour lui démontrer à quel point ils avaient hâte de le voir s’exécuter. Et que dire de ce virtuose guitariste blues/rock  qui ne prend même pas 3 secondes pour boire une seule goutte d’eau…en 2h23 minutes de spectacle…sans arrêt! Et c’est PEU dire… L’auditoire a été plus que bien servi, les chansons s’enfilaient les unes après les autres. Bonamassa est venu présenter à ses fans son tout nouvel album intitulé Dust Bowl.

Ce fut tout un retour pour lui qui ne s’était pas reproduit sur la scène montréalaise depuis près de 8 ans. De plus, il y a maintenant 10 ans, il était venu jouer avec le légendaire groupe Jethro Tull. Avec cette foule à ses pieds, il s’en est chaleureusement excusé. Ce fut vraiment sans rancune puisque les gens n’ont cessé d’être éblouis par son jeu de guitare si explosif, si bien à lui. On nous a donc servi en entrée, la chanson Black Lung Heartache. Un qualificatif pour Joe Bonamassa?

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Rick Melick 
Une puissance inépuisable sur scène, un homme en pleine possession de ses moyens, doté de talents incomparables, bref…il y en a plus d’un. Avec les chansons de l’album Dust Bowl telles que The Meaning Of The Blues, Slow Train, Dust Bowl, You Better Watch Yourself… il nous était bien impossible de garder notre bouche fermée! En effet, nous n’avions pas le temps de reprendre notre souffle entre les chansons qui étaient vraiment bien enchaînées.  Bonamassa ne s’adressant que très peu à nous, il en était tout à fait acceptable avec autant d’énergie. La prestation au piano et à la guitare seulement de la pièce Sloe Gin (Bob Ezrin, Michael Kamen) était à nous jeter en bas de notre siège, même s’il n’y avait pas trop de place.
Joe Bonamassa - Carmine Rojas 
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Joe Bonamassa - Tal Bergman - Carmine Rojas
Vidéo amateur YouTube
C’est suite à cela que Bonamassa s’est adressé à nous et mentionna qu’il y a maintenant un peu plus de 6 mois, au Royaume-Uni, on lui décerna le titre du « Riff de la décennie » avec une de ses populaires compositions The Ballad Of John Henry. C’est tout à l’honneur de cet auteur-compositeur-interprète qui ne se gêne pas non plus de faire ses propres versions d’œuvres qui l’ont marqué et influencé dans son parcours musical. En effet, le spectacle s’est terminé avec Just Got Paid (ZZ TOP) mélangée avec Dazed And Confused (Jake Holmes (reprise par The Yardbirds et Led Zeppelin)). Accompagné de ses excellents musiciens tels que le sage mais bien présent Rick Melick aux claviers et B3, le renommé Carmine Rojas à la basse et du Oh combien charismatique Tal Bergman à la batterie, Joe Bonamassa a su imprégner une conviction dans la tête de tous ses fans : le devoir de revenir savourer sa musique lorsqu’il repassera dans la métropole. 

Ensemble, ils ont livré un spectacle mémorable et solide, un spectacle unique. C’est toute une batterie d’émotions qui nous traversait le corps et l’on en voulait jusqu’à n’en plus finir! Quel baume, quel classe, quel Grand ce Joe Bonamassa. Grandiose!! AMEN!!
Consultez le site web officiel : www.jbonamassa.com

Nancy Desmarais

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