Webzine Le Net Blues
-- Par: Jean-Guy Pouliot
jeanguypouliot@hotmail.com
Photos Geneviève Pouliot
GREEN DAY
Centre Bell (Montréal), 18 juillet 2009


-- Ils n’ont pas inventé le genre. C’est davantage à The Clash, The Ramones et The Sex Pistols que l’on associe les débuts du mouvement, principalement en Grande-Bretagne, dès les années 70. Toutefois, l’Histoire reconnaît déjà, particulièrement depuis DOOKIE (1994), écoulé mondialement à plus de 15 millions d’exemplaires, que GREEN DAY, avec l’aide de Rancid et The Offspring, aura hissé le punk rock au rang de grand courant musical américain auquel auront ensuite adhéré plusieurs éventuelles vedettes telles  Blink-182, Good Charlotte, Rise Against et, plus près de nous, Avril Lavigne, Sum 41, Billy Talent, Marie-Mai, Vulgaires Machins et Simple Plan.

Ce 18 juillet, au son préenregistré de la courte SONG OF THE CENTURY (2009), Tré Cool (batteur), Mike Dirnt (bassiste) et Billy Joe Armstrong (guitariste-chanteur) envahissent la scène, précédés de trois excellents musiciens accompagnateurs et cassent a glace avec

21rst CENTURY BREAKDOWN (2009), chanson-titre du récent album, rapidement suivi du premier extrait radio KNOW YOUR ENNEMY (2009) et de EAST JESUS NOWHERE (2009), HOLLIDAY (2004) et THE STATIC AGE (2009) terminant ainsi un époustouflant bloc d’entrée tout en punk rock ponctué de plusieurs explosions pyrotechniques devant un écran d’arrière-scène présentant de superbes vidéos sur des thèmes choisis des deux récents albums.

Peu après, autre moment fort de la soirée, BOULEVARD OF BROKEN DREAMS (2004) alors que Billy Joe, visiblement ému et surpris, écoute longtemps en silence ses fans montréalais interpréter seuls ce grand succès du précédent album, avant de les rejoindre pour une impressionnante finale toute en spectaculaire incendie. Tout le long du spectacle, incidemment, GREEN DAY va nous présenter des effets spéciaux fort réussis et une sonorité de grand calibre, particulièrement en support à l’excellente performance vocale du chanteur qui, à plusieurs reprises va soulever la foule de son énergie débordante que ses 37 ans ne ralentissent aucunement. Incidemment, la foule s’est levée spontanément dès l’ouverture et, fait tout de même pas très fréquent, est restée debout jusqu’à la fin malgré les confortables sièges réservés du Centre Bell (Montréal).
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Billy Joe Armstrong
-- Par ailleurs, malgré le succès des 2 récents albums-concepts constituant de véritables punk/opéras thématiques, le groupe n’allait tout de même pas occulter ses canons de la première heure et en servit à son public pas moins de 9 consécutifs dont les incontournables 2000 LIGHT YEARS AWAY (1992), BRAIN STEW/JADED (1995), LONGVIEW (1994), BASKET CASE (1994) et SHE (1994). Ensuite, la partie principale allait se terminer avec 21 GUNS, second extrait à succès du récent album, encore une fois largement accompagné de l’auditoire, et avec la pièce de conclusion de celui-ci, AMERICAN EULOGY (2009).

En rappel, GREEN DAY va littéralement soulever la foule avec AMERICAN IDIOT (2004), JESUS OF SUBURBIA (2004), MINORITY (1999) et WORDS I MIGHT HAVE ATE (1992) avant de quitter sous les applaudissements nourris et amplement mérités. 

Enfin, alors que la scène désertée s’éteint déjà sur cette grande soirée, Billy Joe s’amène lentement avec sa guitare acoustique tout au bout de la rampe qui s’avance presque jusqu’au centre du parterre, et, au milieu de ses quelques 13 000 fans présents, dans un magnifique éclairage intimiste, termine seul et tout en sobriété avec GOOD RIDDANCE (TIME OF YOUR LIFE) (1997).
 

Jean-Guy Pouliot





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