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--	Par: Jean-Guy Pouliot jeanguypouliot@hotmail.com

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--	Wasting Light FOO FIGHTERS Sony Music

Avec ce WASTING LIGHT, Dave Grohl se sera définitivement affranchi du fantôme de Kurt Cobain pour devenir l’auteur-compositeur-interprète qu’il occultait à l’époque où il tenait la batterie derrière le mythique chanteur de Nirvana, décédé tragiquement en 1994. Incidemment, ce 7e album-studio pour FOO FIGHTERS semble unanimement encensé par la critique, y compris par les purs et durs de la première époque, en principe, réfractaires à l’évolutif post-grunge.       À l’écoute, on retrouve, il va sans dire, sur toutes les pièces, les composantes grunge que sont les distorsions expressives de la guitare, les textes rageurs et les brusques et combien expressifs changements de tempos, tel que dans BRIDGE BURNING, en ouverture d’album, premier extrait partiellement disponible sur le site du groupe, ROPE, second vidéo, ARLANDRIA, WHITE LIMO, premier vidéo, BACK & FORTH, A MATTER OF TIME (glissant vers le metal) et MISS THE MISERY, second extrait sur le site.

-- Vidéo

-- Dave Grolh

Par ailleurs, comme les autres héritiers de l’influence Nirvana/Pearl Jam/Soundgarden, FOO FIGHTERS va encore ici se donner la couleur ‘’post-grunge’’ par des emprunts occasionnels au punk, au métal et même à la pop.  Ce sera le cas, avec d’excellents résultats, de la mélodique DEAR ROSEMARY, de la presque symphonique I SHOULD HAVE KNOWN, traitant implicitement de la vie après Cobain, et de l’excellente interprétation offerte par Grohl, en fin d’album, de la power/ballad WALK.    Jean-Guy Pouliot