Un nouveau record à la billetterie dépassant pour la première fois les 5,5 millions de dollars, le record d’assistance a encore été fracassé cette année apprend-on du bilan de l’équipe du FIJM.  Un autre point soulevé dans le rapport du Président fondateur, Alain Simard, les retombées économiques du festival dépassent largement toutes les subventions gouvernementales reçues.

Plusieurs genres musicaux associés au Jazz étaient du rendez-vous du 28 juin au 8 juillet 2007. 

D’autres attractions innovatrices ont attiré notre attention comme celui du salon des instruments de musique et des musiciens de Montréal (SIMMM) qui se tenait à la Place Bonaventure.  Un salon qui nous a fait découvrir plusieurs nouveautés tant du côté technique qu’instrumental.  Aussi première édition du salon de guitare de Montréal, réunissant près de 70 luthiers du Québec, du Canada et des Etats-Unis. 

Un autre spectacle qui lui aussi, aura fait sa place,  fut celui des Smonkin’Sonic. Plusieurs nouveaux musiciens se sont joint au groupe avec Alec McElcheran à la basse, Stéphane Gaudeau à la batterie et nul autre qu'Antoine Graton à la l’orgue B3. Mais la vraie couleur du groupe demeure la même avec l’énergie du chanteur Fred Lebel et ses fidèles excellents musiciens JS Chouinard à la guitare et Steve Rousseau à l’harmonica. Un spectacle Funk, Blues et Rock qui a charmé les milliers de spectateurs à deux occasions, à 19h et à 21h, car le groupe américain au programme ne pouvait y être. 

Plusieurs têtes d’affiche étaient au programme tel Bob Dylan, Manu Chao, Richard Bona, Van Morrisson, Zachary Richard, Francis Cabrel, Michel Pagliaro, Martin Deschamps, Bruno Pelletier qui était l’invité au concert de Vic Vogel.  En première partie de ce spectacle on a pu y entendre Bob Harrisson Blues Band soulignant son 50e anniversaire de vie artistique.

Un des grands spectacles concepts du festival qui a attiré énormément d’amateurs de Blues fut sans aucun doute celui des trois amigos de l’harmonica, Guy Bélanger, Carl Tremblay et Jim Zeller.  Un spectacle qui a commencé en douceur avec ces trois petits instruments, puis à tour de rôle les trois experts ont interprété les pièces sortie de leur répertoire distinctif pour se terminer en une finale que les festivaliers se souviendront longtemps.

Un autre spectacle qui aura marqué le Blues de cette édition fut certainement celui du bouillant Kevin Mark et son gros orchestre.  Une section de trois cuivres, un pianiste, un contrebassiste, un batteur et Clio, chanteuse venue directement de la ville de Québec pour interpréter la pièce If your phone don’t ring avec Kevin Mark.  J’ai rarement vu une foule si intense, danser et swinguer autant devant cette scène Blues. 

Anthony Gomes d’Ontario a clôturé les soirées de la scène blues avec toute la fougue de ce guitariste Blues / Rock qui touchant occasionnellement le Funk et le R’n’B.  Virtuose il nous a interprété de plein fouet les pièces de ses albums dont le tout récent MUSIC IS THE MEDECINE.  Un spectacle débordant d’adrénaline qui a fait vibrer les milliers de spectateurs survoltés par sa musique.  Plus Rock que Blues sa touche originale a quand même été fort apprécié par les amateurs de musique tout style confondu et moi aussi.

Bravo et merci à tous les bénévoles ainsi qu’à l’équipe Spectra, tout particulièrement à Marie-Ève Boisvert et Greg Kitzler pour les accréditations obtenues et les entrevues dont celle avec George Thorogood réalisé par notre journaliste Aldo Druda.

Mes derniers mots de ce reportage seront pour souligner le décès en octobre 2006 du batteur de Jazz de Montréal Bernard Primeau,  un homme qui a beaucoup contribué à l’essor du Jazz d’ici.  Bernard est décédé un an après avoir reçu le prix Oscar Peterson, prix décerné par le FIJM.  En collaboration avec le journal La Presse, le festival lui a rendu hommage en un spectacle avec ses vieux ‘chums’, Oliver Jones, Yannick Rieu, Rémi Bolduc, Bill Mahair, André Leroux et plusieurs autres.