Après plusieurs années avec les
groupes alternatifs Possession Simple et Les Chiens et ensuite sous le
nom de Monsieur Mono, ÉRIC GOULET n'est pas le dernier venu dans
le domaine mais est sans doute davantage connu du le milieu que du grand
public, ayant parallèlement réalisé plusieurs albums
de gens tels les Michel Rivard, Vincent Vallières, Ian Perreau,
Amélie Veille, Steve Veilleux, Alexandre Poulin, Alexandre Belliard
et j'en passe, sur près de 15 ans.
En 2011, un premier album éponyme aux accents
country relance l'artiste dans ce créneau et il récidive
maintenant avec ce VOLUME 2 (2014), comportant dix titres originaux dont
il signe toutes les musiques et paroles, sauf pour le texte d'Alexandre
Belliard dans LA GRANDE ÉVASION, pièce d'ouverture qui donne
le ton à ce folk aux accents country que l'on retrouve également
dans LE TROU DE MA GUITARE, LE COTÉ OBSCUR DE MON COEUR, JUSQU'AU
BOUT DE LA NUIT, LA DERNIÈRE CHANSON, QU'EST-CE QUE ÇA DONNE
et l’humoristique ''terroir'' SERS-MOI À BOIRE, toutes inspirant
la poésie de l'auteur dans les thèmes intemporels propres
au genre.
Par ailleurs, deux très sympathiques ballades
aux purs accents country sublimés par la magie de la ''steel pedal''
de Rick Hayworth, ME TIENDRAS-TU LA MAIN et, en fin d'album, UN AMI PERDU,
viendront sans doute charmer les amateurs de tous les âges, de même
que l'excellent texte français de Tex Lecor pour l'adaptation du
grand succès de Kenny Rogers LUCILLE (1977), onzième pièce
qui vient compléter ce VOLUME 2 avec l'aide duquel ÉRIC GOULET
devrait maintenant s'approcher d'une reconnaissance grand public fort méritée
depuis (trop ?) longtemps.
Jean-Guy Pouliot |
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