ELVIS EN BLUES
FESTIBLUES INTERNATIONAL DE
MONTRÉAL
Martin Fontaine
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Je ne suis pas un inconditionnel d’ELVIS et pas
très blues non plus. Cependant, ce ELVIS EN BLUES qui nous a été
offert dans le cadre du FESTIBLUES INTERNATIONAL DE MONTRÉAL, vendredi
le 10 Août 2007, aura été une pure merveille.
Imaginé par le sympathique président
de l’événement, MARTIN LAVIOLETTE, pour témoigner
des premières influences de la musique dite noire sur le King et
pour être livré à quelques jours à peine du
30e anniversaire de son décès, ce concept, mis en scène
par DOMINIQUE TRUDEAU et savamment orchestré musicalement par CHRISTIAN
PÉLOQUIN, aura ébloui les spectateurs, plus nombreux
que la veille, croit-on, comme s’ils en avaient anticipé la magie
lors de son annonce. |
| Pour donner le ton à ce rendez-vous avec
le public, qui d’autre que celui qui aura personnifié ELVIS
à plus de 1400 reprises dans les 11 dernières années
et devant près de un million et demi de personnes. MARTIN FONTAINE
s’avéra un performer aguerri et spectaculaire, sans costume, maquillage
ni décor, cette fois, pour laisser toute la place à la musique,
m’avait-il indiqué, en conférence de presse de lancement,
trois jours plus tôt. Dans un premier temps, il présenta trois
des classiques d’ELVIS.
Vint ensuite l’électrisant MARTIN DESCHAMPS,
qui, rempli de son énergie habituelle, survolta l’auditoire avec
trois interprétations bien senties.
Enfin, le dernier invité, et non le moindre.
BOB WALSH, le plus bluesman de tous, paradoxalement, aura choisi, dans
le répertoire du King, les chansons les moins blues et les plus
rock et ballades. Aussi une très solide performance. |
Bob Walsh - Martin Deschamps
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VIDÉO
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Elisabeth Blouin-Brathwaite
- Alain Dumas
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A souligner, de plus, ELISABETH BLOUIN-BRATHWAITE, l’une des choristes
de la soirée, qui performa, en solo, un blues des plus sensuels,
d’une voix puissante et assurée, accompagnée de la guitare
aux accents langoureux du chef d’orchestre, et une autre ballade, cette
fois en duo avec l’animateur du spectacle, l’humoriste ALAIN DUMAS.
Puis, la grande finale. D’abord, le retour de MARTIN FONTAINE,
grand rassembleur de cette soirée, à la suite de quoi il
invita tout le monde à revenir pour un émouvant collectif
final incluant un Love me tender fort apprécié. Les chansons
entendues ? Tous les grands succès du King, ou presque, répartis
entre les invités, selon leur inspiration et leurs coups de cœur.
Quand au public, largement composé de fans d’ELVIS, il en sera manifestement
reparti ravi de ce qu’il aura vu et entendu…et moi aussi.
Jean-Guy Pouliot |
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