Webzine Le Net Blues
-- Par: Mylène Nadon
mylenenadon@hotmail.com
Photos: Daniel Riendeau
Cisco Ottawa Bluesfest
Unforgettable Fogerty - Ou  - Fogerty en force au Blues Fest
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-- Les plaines du Cisco Ottawa Blues Fest ont été remplies à craquer le 11 juillet dernier, lors de la visite tant attendue de John Fogerty, ancien membre de CCR. Les gens scandaient son nom plusieurs minutes avant le début du spectacle, massés devant et autour de la grande scène MBNA, enterrant ainsi les prestations des autres groupes sur les scènes avoisinantes. Pas de doutes, Fogerty n’a pas perdu sa popularité.

C’est sous une marre d’applaudissements, de cris et de sifflements que le groupe a fait son entrée. Lorsque les premières notes ont été jouées, la foule était, au sens propre et figuré, en délire. Le son de l’orgue et des vieux amplificateurs n’avait de choix que de transporter les gens à une autre époque. Tant la musique que l’odeur des années 70-80 ont été caractéristique de cette soirée. C’est alors que les grands succès, tels que Suzie Q, Have you ever seen the rain, Proud Mary, Pretty woman ainsi que quelques titres de son récent album Centerfield ont ravit tous et chacun. La foule chantait toutes ses chansons à l’unisson. La programmation de la soirée s’est composée de tous les plus grands succès du l’ancien groupe comme du chanteur.

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Cet homme a su passer les années puisque des gens de tous âges composaient le public. On pouvait lire sur les écrans géants bordant la grande scène des messages du public envoyés via Twitter. Autant les jeunes que les moins jeunes ont des souvenirs reliés à la voix de John Fogerty et on pouvait sentir que ce qui réunissait toutes ces générations était la nostalgie des belles années de CCR. 
La soirée s’est défilée à un rythme effréné. Le chanteur a souvent fait éclairer la foule afin de bien voir les gens qui lui envoyaient toute cette énergie. Malgré toute la route que comprend sa carrière, il n’en demeure pas moins qu’il reste toujours aussi animé par la passion de la musique et la réponse du public, il disait être comblé d’être devant cette foule aussi énergique et il se sentait comme un gamin de 4 ans.

C’est avec un accent texan et sa voix bien connue que Fogerty s’est adressé aux gens a quelques reprises. La réaction était toujours aussi vive : encouragements, applaudissements, cris et joie à l’état pure. Un classique est indémodable. Sur la grande scène, à la pénombre de cette nuit d’été, la maxime a été prouvée. John Fogerty a plus que jamais sa place dans le monde des grands musiciens.

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- L’homme de 66 ans est dans une forme remarquable. Il a toujours la même voix, celle qui nous fait encore danser sur ses rythmes pop-country-boogie. Certainement, ces routiers d’expériences ont offert une performance musicale sans failles du début à la fin de ce spectacle haut en couleurs et en émotions pour tous les nostalgiques que nous étions.

 


Ian Kelly
Une découverte en Ontario
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Maurice Soso William

Sandy Belfort

Mark Nelson

Didace Grondin
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Ian Kelly-
Mardi  11 juillet dernier, le Cisco Ottawa Blues Fest accueillait Ian Kelly sur l’intime scène Hard Rock Café. La formation, composée de Maurice Williams à la basse, Marc Nielson à la batterie, Sandy Belfort au clavier et Didace Grondin-Brouillette à la slide ont magnifiquement représenté l’univers de Ian Kelly. La soirée chaude d’été au crépuscule donnait le ton à l’ambiance sonore que l’auteur-compositeur-interprète nous propose.

Sa voix à la Eddie Vedder (Pearl Jam) et la sonorité apparentée à Shawn Mullan, Ian Kelly offre un mélange unique qui se reconnait d’entre mille. Le montréalais raconte de belles histoires via ses textes parfois intenses, parfois humoristiques. Entre les pièces, il interagit avec son public comme un ami; très sympathique et accessible, quoiqu’on sent l’homme plutôt timide.

Le maintenant moins nouveau du monde musical conquiert  la foule rapidement. Dès les premières notes, les gens sont restés captifs. Kelly ne nous propose pas simplement de la musique, mais une ambiance, un univers. Les musiciens forment un tout et on sent la chimie entre eux. Le résultat est impeccable.

Plusieurs, ce soir là, ont dansé sur I would have you, du dernier album Diamonds and plastic, mais ont aussi rit des paroles, à la fois profondes et comiques. Kelly a enchaîné les succès de ses deux albums durant ce spectacle d’environ 75 minutes; Take me home, Drinking alone, Wiser man, Diamonds and plastic et White Wedding, une reprise du succès de Billy Idol, en 1982.

Ian saura rejoindre un large public, puisque sont répertoire a un son mature et unique. Ses balades sont riches en émotions et ses pièces rythmées savent faire bouger. La simplicité de l’homme additionné de son talent ne pouvait que donner ces deux derniers albums : beau, bon, simple et qui s’écoute sans fin.

Le public ontarien a découvert Ian Kelly ce soir là. Si vous voulez aussi plonger dans cet univers, il sera prochainement à Québec et à St-Jean-sur-Richelieu.
www.iankellysmusic.com/

Mylène Nadon
 
 

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