Webzine Le Net Blues
Cécile Doo-Kingué
Anybody Listening Part 1: Monologues
Collaboration: SIX MEDIA MARKETING
MP3
Promo - LITTLE BIT
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En ce début d’année 2015, c’est
avec joie que nous chroniquons le nouvel album de Cécile Doo-Kingué
intitulé ANYBODY LISTENIG, PART 1: MONOLOGUES. Il s’agit de
son troisième album solo qu’elle a enregistré et mixé
elle-même dans l’intimité de son propre studio, The Bedroom.
Après avoir chanté en français sur GRIS paru en 2012,
elle revient cette fois-ci avec un album en anglais. Fidèle à
elle-même, Cécile Doo-Kingué (prononcé «Dô-Kingué»),
la plus Québécoise des Camerounaises nous propose du bon
blues aux saveurs jazzy et soul sur des textes engagés.
Prêtons tout de suite l’oreille au disque
à la pochette bleue blanche et noire qui comprend neuf pièces
originales toutes composées et interprétées par Cécile
Doo-Kingué à la guitare acoustique. On brise la glace avec
la pièce MAKE ME qui met la table à cet excellent album,
bien enregistré et agréable à écouter. On reconnait
d’amblée la voix de Cécile qui s’accompagne à la guitare
et au tambourin. La pièce SIX LETTERS dénonce le racisme
et la violence sous toutes ses formes. Ma pièce préférée
est certainement LITTLE BIT et son beat jazzy et funk enjoué avec
un petit solo fort entrainant. Il s’agit sans contredit de la pièce
la plus commerciale avec son refrain accrocheur qu’on continue de fredonner
dans notre tête! Sur HOME, l’artiste nous offre une pièce
bilingue (français/anglais) où elle chante son choix d’être
une citoyenne du monde. Avec BLOODSTAINED VODKA, ce sont les droits humains
aux olympiques d’hiver en Russie qui ont inspiré Cécile pour
ce bon blues. |
L’album s’achève sur l’excellente chanson
titre ANYBODY LISTENING qui nous laisse apprécier ses talents de
guitariste.
Encore une fois, Cécile Doo-Kingué
réussit à nous faire sourire ou réfléchir
par les paroles engagées de ses chansons tout en nous berçants
avec de belles mélodies. On adore sa voix grave et sensuelle
qui se marie si bien avec la guitare acoustique. C’est un disque tout en
douceur avec de légères percussions (tambourin ou grosse
caisse) à l’occasion, ce qui laisse toute la place à la rythmique
de la guitare. On a déjà hâte de la voir sur scène,
elle qui donne toujours d’excellents spectacles où se mélange
habilement musique, message à portée sociale avec cet humour
grivois qui vous séduira à coup sûr. C’est donc
avec empressement que je vous recommande cet opus de Cécile Doo-Kingué
qui s’annonce comme le premier d’une trilogie. C’est maintenant à
vous tous d’écouter ANYBODY LISTENING, PART 1:MONOLOGUES qui chante
en solo pour elle-même, mais heureusement aussi pour nous !
Pierre Lamontagne |
www.cdkmusik.com
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Entrevue avec Cécile
Doo-Kingué
Lancement Bar Quai de Brumes - 23 février
2015
Dylan Kell-Kyrkman
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Cécile Doo-Kingué
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Anthony Pajeot
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Lundi soir, 23 février 2015, au sympathique bar Quai des Brumes
à Montréal, avait lieu le lancement de ce troisième
album officiel (quatrième et demi, dira-t-elle) pour Cécile
Doo-Kingué, Anybody listening PT.1 - Monologues. Ce dernier est
le premier d’une série de trois albums que l’artiste prépare
avec une suite logique ascendante. Le premier, « Monologues »,
est une version purement acoustique où seule Madame Doo-Kingué
performe. Pour le second elle sera accompagnée d’autres musiciens;
et le troisième sera une version LIVE des chansons que l’on retrouve
sur ses albums. Après Akoustik (2008) Freedom Calling (2010) et
Gris (2012), ANYBODY LISTENING PT.1 - MONOLOGUES nous dévoile une
artiste en solo, guitare et voix, avec une intense sensibilité.
Cécile Doo-Kingué possède une âme pure avec
un vécu tellement ressenti qu’elle n’a qu’à prononcer un
simple « Bonjour » à son public et celui-ci se tait
pour écouter ce qu’elle a à dire, jouer et chanter. Le Quai
des Brumes, rempli à sa pleine capacité, fût donc l’endroit
premier qu’elle a choisi pour débuter sa tournée de promotion,
l’une de ses meilleures places, aura-t-elle dit en remerciant chaleureusement
les gens d’avoir bravé le froid ce soir-là! |
Voici donc un résumé de l’entretien
que nous avons eu ensemble. Je parle ici pour elle, bien sûr sans
en reprendre ses mots exacts, puisque j’ai fait une entrevue-jasette en
prenant quelques notes. J’ai donc privilégié ce court moment
d’une façon plutôt convivial que dactylographique.
Pour Cécile, faire un album solo c’est
comme un besoin de retourner aux sources et de retrouver ce côté
épuré que procurent les notes. Un morceau musical est superbe
sous sa forme primaire puisqu’il nous force à bien distinguer chacun
des ingrédients choisis. Parmi les neuf chansons qu’elle a entièrement
composées, la pièce Home a été commandée
et commanditée par la CBC qui voulait un texte basé sur le
sujet de l’immigration. Ainsi en est ressorti un texte bilingue (français
et anglais). Elle souhaitait livrer un message concernant les bavures et
les meurtres raciaux et les injustices lorsqu’il y a des verdicts de non-culpabilité. |
VIDÉO
- ANIMAL KINGDOM
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J’ai demandé à Cécile combien cela lui avait pris
de temps pour composer cet album, qui mentionnons-le, a été
fait In The Bedroom. Elle m’a répondu qu’il lui en avait fallu environ
un mois seulement. Il faut dire que Cécile est une personne disciplinée,
très inspirée et engagée. Elle traîne toujours
un bloc-notes avec elle afin de ne pas perdre ses idées qui peuvent
ressurgir à toute heure de la journée.
Pour ce qui est de ses influences, elle adore tout ce qui blues traditionnel
et non-traditionnel. Lorsqu’elle compose, elle garde en tête le même
esprit, la même image, mais moule le tout en y insérant sa
personnalité. Elle n’avait à peine 12 ans lorsqu’un jour
son grand frère lui donna une guitare dans les mains et lui dit,
grosso modo, que si elle voulait apprendre à jouer de la guitare,
la meilleure façon de savoir si elle avait du talent serait d’essayer
de jouer toutes les pièces d’un album de The Beatles. Autodidacte,
elle a travaillé avec acharnement à apprendre le tout à
l’oreille et c’est ainsi que le déclic se fît. Par la suite,
elle a exécuté le même procédé avec des
albums de Freddie King et T-Bone Walker, entre autre. Puis, quelques années
plus tard, elle a étudié la littérature avant de se
concentrer davantage à la musique. En 1995, elle s’est jointe au
groupe Aliens qui faisait des chansons reprises de styles folk, old school
et soul. Puis, c’est en 2000 qu’elle a rencontré celui qui allait
lui pousser dans le dos à faire confiance à son talent, Monsieur
Mort Olsen. Ce dernier a été pour elle une source d’énergie
et de support pour enclencher ses propres compositions et faire ses premières
apparitions publiques. À son souvenir, son premier spectacle s’est
produit au Brutopia Brew Pub à Montréal. |
Au fil des ans, Cécile Doo-Kingué
a joué un peu partout dans les festivals, salles et bars au Canada,
aux États-Unis et en Europe et a côtoyé plusieurs artistes
et groupes. Elle a entre autre assuré la première partie
de Youssou N’Dour et Manou Dibango dans le cadre du Festival des Nuits
D’Afrique.
Lors du lancement au Quai des Brumes, elle a terminé
en faisant quelques prestations accompagnée de ses musiciens officiels
actuels, Dylan Kell-Kyrkman à la basse et Anthony Pajeot à
la batterie. Il est primordial pour elle d’être accompagnée
de musiciens avec qui elle ressent une chimie humaine, avant même
qu’elle soit musicale. Elle aime les gens qui sont au service de la musique.
Des gens pour qui le travail et la pureté musicale ne font qu’un.
Elle accorde un soin particulier à l’altitude musicale puisque la
dynamique est ultra importante. |
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Pour ma part, le succès de Cécile Doo-Kingué,
outre son immense talent, une guitariste chevronnée et une chanteuse
qui transperce l’âme, transite en raison de son calme ultra réconfortant
et par le fait qu’elle est très professionnelle et passionnée
à la fois. Des qualités qui sont souvent séparées
à l’habitude. Elle a tout ce qu’il faut pour brûler les planches,
peu importe l’endroit où elle se trouve. Qu’elle parle, qu’elle
chante ou qu’elle nous enflamme avec ses doigts à la guitare, on
en devient hypnotisé en sa présence. Je lève mon chapeau
à cette merveilleuse personne.
Le Net Blues lui souhaite tout le succès qu’elle mérite!
Bluesement vôtre,
Nancy Desmarais |
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