Webzine Le Net Blues
-- Par: Patricia Clavel
patricia_clavel_netblues@hotmail.com
Photos: Lorraine Druda
RUGISSEMENT DE BLUES AU LION D'OR
Cancer en Blues 2005

Bobby F White

Jim Zeller - Bob Harrisson - Jean Millaire

Chris Cool
--
Sylvain Marcel
Jeudi, le 8 septembre 2005, je me suis rendue au Lion d’Or afin d’assister à la 2ième édition de la soirée bénéfice Cancer en Blues. Le Lion d’Or s’est vu, ce soir- là, offrir une soirée remplie de blues, par des artistes au grand coeur, qui ont tenu à soutenir la Fondation Maria Sandoval. Celle-ci visait à amasser des fonds afin d’aider les gens atteints de cancers et éprouvant de la difficulté à payer la franchise de médicaments. 

Sylvain Marcel, comédien réputé et fidèle porte-parole de la Fondation depuis 2ans, était présent. Sa sensibilité à l’égard de la cause s’est manifestés au travers de multiples interprétations, dont certaines des plus mémorables pour le père de famille qu’il est et le musicien, trop discret à mon avis. Musicien en effet, parce que Sylvain Marcel est un adepte de la guitare et est également doté d’une voix puissante et profonde capable d’en surprendre plus d’un. Une voix qui ne laisse pas indifférent lorsque l’on s’y laisse bercer. L’artiste aux multiples talents s’est offert tout un cadeau ce soir-là! Il a partagé la scène pour la première fois avec son fils de 17ans, Antoine Racine Marcel, un guitariste détenant beaucoup de potentiel et présentement aux études dans le domaine musical. C’était de toute évid! ence un de ces instants magiques, réunissant un intérêt commun et une complicité flagrante entre le paternel et son fils aîné. Le duo familial nous a offert entre autres une interprétation de Tears in Heaven qui imposa au public un silence complet dans la salle tant la performance débordait d’émotion.

--
Jean Weidrick - Vincent Druda
Je les ai rencontrés individuellement, question d’en savoir davantage sur l’impact de ce beau moment et la fierté de cette première était réciproque dans les yeux de ces deux artistes. Une certitude de répéter l’occasion dans une avenir prochain était également bien fondée. Antoine, ambitieux et inspiré par des artistes tels que Stevie Ray Vaughan, Pettrucci et Eric Clapton, nous donnera fort probablement l’occasion de reparler de lui. Présentement, il se consacre aux études afin d'approfondir cette passion. Bonne chance à Antoine dont je le crois capable d'une carrière prometteuse.
--
Richard Carr
La scène du Lion d’Or a rugi de blues avec plusieurs autres artistes, dont le ''house band'' composé entre autres de Vincent Druda à la guitare, Yvan Bastien à la batterie et Jean Wiedrick au clavier qui, en passant, nous a épatés avec une technique hors de l’ordinaire en jouant avec des souliers dans les mains à peine l’instant d’une chanson. Ceux-ci ont tous fait un excellent travail pour cette cause importante à leurs yeux.
--
Vincent Druda - Carlos Veiga - Pierre Purpall - Jim Zeller
Kim Richardson

Jim Zeller et Bob Harrison, pionniers du blues au Québec, ont rendu un duo infernal dont tous en redemandaient. Il faut dire qu’il s’agissait de la première fois, où l’occasion m’était présentée, de savourer le talent de ces deux bluesmen, seuls tous les deux sur une scène. Zeller à l’harmonica et Harrison à la guitare, ceux-ci ont interprété Ayoye, une chanson écrite par André Saint-Denis et qui, avouons-le, est majoritairement appréciée au Québec. La voix rauque de Bob Harrison parvenait à livrer les paroles de cette chanson avec une telle intensité que j’en fus bouche bée.  Avec trente-huit années de métier derrière lui, Bob Harrisson nous a expliqué que cette soirée bénéfice lui tenait à coeur, sa femme étant présentement en rémission pour un cancer du sein. Sa présence lui paraissait donc simplement naturelle. Le duo nous a fait voyager au travers différentes chansons telles que Sweet Home Chicago (Robert Johnson) et j’en passe. Une visite inattendue mais grandement appréciée a également eu lieu. Jean Millaire s'est surpris lui-même à monter sur scène pour ainsi former un trio. Un trio dont le public en savoura chaque instant. Pendant leur prestation, nous avons pu entendre Don’t Be Cruel, chanson popularisée par Elvis mais chantée pour l’occasion par Jim Zeller. Une interprétation de What a Wonderful World (Louis Armstrong) m’a particulièrement émue. Harrisson uniquement à la voix, Zeller à l’harmonica et Millaire à la guitare, il s’agissait d’un mélange de talents exquis, capable de faire taire les plus sans coeur de ce monde. 
Ce sont des  moments imprévisibles comme celui-ci, qui bien souvent restent ancrés dans notre mémoire. Ils révèlent l’immense talent de nos artistes ainsi que leur capacité à improviser et rendre le blues à son meilleur. Je dois dire que ces trois hommes, envers qui j’accorde le plus grand respect, étaient l’équivalent d’un trésor auditif sur la scène du Lion d’Or.
--
Peter Myles
Par contre, Bobby F.White a amorcé l'ouverture du spectacle avec une version de The Hoochie Coochie Man (Muddy Waters), très bien interprétée. Bobby s'acquittait aussi de la tâche de veiller au défilement des musiciens sur scène tout au long de la soirée. 

 Kim Richardson était également présente pour cette cause. Gagnante de 2 Junos, l’amoureuse du blues et du soul a la voix dont on ne peut plus puissante, nous a encore démontré à quel point la scène lui est destinée. On ne s’habitue pas à sa présence scénique tellement elle semble tout maîtriser à merveille. Accompagnée de Carlos Veiga à la guitare, elle nous a livré entre autre Ain’t No Sunshine (Bill Withers) et Stormy Monday (B.B King).

 Mentionnons également que Carlos Veiga et Hugo Lebrasseur, tous deux déplacés pour cette soirée à laquelle ils tenaient d'assister, se sont joints au porte-parole et ami Sylvain Marcel, afin de faire vibrer la scène de leurs guitares. Il y avait une belle énergie ainsi qu’une chimie incontestable entre ces trois musiciens.  Une chanson est particulièrement venue me chercher, celle de Tom Waits, Blue Valentine, que Sylvain Marcel dédia à un ami et dont l'interprétation fut d'une grande réussite. Nous avons également eu droit à Roxanne, chanson de The Police dont la version se devait d’être entendue. Bravo aux trois artistes pour qui la compatiblité saute aux yeux!!!

-
Lucenda

D’autres artistes ont tenu a y assister: Richard Carr, Peter Miles, Israel Proulx , Pierre Perpall et plusieurs autres dont les noms m'échappent mais qui par contre ont tous rendu le meilleur d'eux-mêmes en l'honneur de la Fondation Maria Sandoval. Celle-çi, créée par le président Gérard Lapierre, un homme qu'il m'a fait plaisir de rencontrer, mérite une reconnaissance sans fin pour l'aide apportée à notre société. Notons que le cancer est la cause première de mortalité au Canada. Aider nos malades financièrement ne peut être que bénéfique. Vous pouvez visiter le site de la Fondation Maria Sandoval au www.fondationmariasandoval.com où toute information est à votre disposition. La possibilité de faire un don est à votre discrétion.
-
Bref, la soirée s'est bien déroulée et j'ai eu droit à une panoplie de beaux moments, tous aussi intenses les uns que les autres.

Patricia Clavel
 
 

Webzine Le Net Blues
Par Aldo Druda
aldo.druda@sympatico.ca

Cancer en Blues 2004
 Première édition
Daniel Aubin  - Pierre Perpall - Vincent Druda - Bobby F White
et Jean Weidrick au clavier
Lion D'or le 16 septembre 2004,"CANCER EN BLUES".

À mon arrivée au Lion D'or j'ai été accueilli par Sylvain Marcel (Monsieur Familiprix) qui m'a fait visiter les lieux.  Syvain Marcel est le porte-parole de la Fondation Maria Sandoval, une fondation qui aide les gens atteint du cancer à defrayer les coûts de médicaments. 

Étant le premier événement pour cette fondation, les organisateurs s'attendaient à une réponse moyenne mais à leur grande surprise le Lion D'or a fait salle comble. 

Vers 20 heures 45 le spectacle a debuté et Bobby F. White est monté sur scène avec son "stage band" dont Daniel Aubin au saxo, Jean Weidrick au clavier, Yvan Bastien à la batterie et Vincent Druda à la guitare.  Après quelques pièces pour "réchauffer" la salle, Sylvain Marcel est venu chanter du blues.

Sylvain Marcel
Ce fut une agréable surprise pour moi car, Sylvain à une très bonne voix, du rythme et une belle présence sur scène.  Un vrai pro!  Par la suite, est venu chanter et danser, nul autre que Pierre Perpall.  Ceux de mon âge se souviennent bien de lui et je peux vous dire qu'il est encore en très grande forme. 

Pierre a chanté quatre chansons, dansé et s'est même amusé à une guerre de guitares avec Vincent Druda, tout cela au grand divertissement de la foule.  Tout un "showman" ce Pierre Perpall. 

Sébastien Greffard
I Z
Jim Zeller est venu continuer le spectacle avec son accolyte Joe Jammer.  Que dire de Jim sinon de sa grande passion, sa créativité et son grand amour du public et de la scène.  Aux premières notes de "Jack Daniel's Blues", Jim a invité le "stage band" à participer.  Un beau moment de la soirée, ça brassait...

Ensuite, à tour de rôle, IZ avec son rock and roll dynamique, les Kool Kats et leur blues très accrocheur et Sébastion Greffard avec ses compositions bien personelles ont gardé tout ce beau monde bien heureux.

Pour clôturer l'événement, un super jam qui a gardé les gens accrochés jusqu'aux petites heures du matin.  Une grande réussite pour ce premier Cancer En Blues, une idée de  Bobby F. White qui a travaillé très fort à la réalisation de ce spectacle.


Les fondateurs
Maria Sandovale et son mari Gérard
Les organisateurs ont promis une deuxième édition. Pour ce qui est des musiciens  du "stage band" ils ont été exceptionels tout au long de la soirée.

Merci à vous le public, aux organisateurs et à l'an prochain.
 


Kool Kats

Vincent Druda - Pierre Perpall - Bobby F White


Jim Zeller au centre
 
 

Retour à la page principale