Tout comme lors du son spectacle à Montréal en 2013, c’est Quinn Sullivan, le jeune chanteur et guitariste prodige de 16 ans, qui a assurée la première partie du spectacle, accompagné des musiciens chevronnés du band de Buddy Guy. Très à l’aise sur scène le protégé de Buddy Guy vole maintenant de ses propres ailes et a déjà deux disques à son actif. Il était d’ailleurs accompagné ce soir de son producteur Tom Hambridge (à la batterie) qui est aussi le producteur des derniers disques de Buddy Guy. 

Arrive ensuite le maître du blues de Chicago qui se présente sur scène  et entame son succès: DAMN RIGHT I GOT THE BLUES avec ses musiciens du bien nommé: Damn Right Blues Band. On retrouve Marty Sammon aux claviers, Ric Hall à la guitare, Orlando Wright à la basse et Tim Austin à la batterie.  Le public montréalais a pu voir un Buddy Guy très en forme et en voix, qui fidèle à lui-même : danse, crie, joue de la guitare avec son ventre ou ses dents. Il adore aussi parler à la foule (il ne se gêne pas pour engueuler certains spectateurs inattentifs). Son langage coloré et parsemé de quelques jurons nous a bien amusé toute la soirée.  Il s’est aussi payé un bain de foule en descendant de scène durant plusieurs minutes pour faire le tour du parterre du Métropolis à la grande joie des spectateurs qui ont pu voir de près et même toucher leur idole ! Lui qui n’a vraiment rien à prouvé, s’amuse à nous jouer des classiques de plusieurs autres grands du blues qu’il a lui-même connu: tels que HOOCHIE COOCHIE MAN (écrite et composée par Willie Dixon et interprétée la première fois par Muddy Waters) et  I JUST WANNA MAKE LOVE TO YOU (aussi de Muddy Waters).