Webzine Le Net Blues
Par: Pierre Lamontagne
PITLAMON@cvm.qc.ca
Bonnie Raitt
Montréal, 14 novembre 2013
-Collaboration Équipe Spectra, Montréal
La chanteuse et guitariste blues country Bonnie Raitt a ébloui la scène du Théâtre St-Denis à Montréal le 14 novembre dernier lors de la tournée de son dernier album SLIPSTREAM paru en 2012. C’est donc devant une salle comble que la blueswoman américaine de 64 ans, reconnue pour son aisance à la slide guitare, a séduit son public québécois. En première partie, on a pu découvrir le pianiste et guitariste Marc Cohn, surtout connu pour sa chanson WALKIN IN MEMPHIS (1991), et qui nous a joué des pièces de ses sept albums.

C’est vers 21 heures qu’est apparue la grande dame du blues que l’on reconnait à sa chevelure rousse avec sa jolie petite couette blanche. La charmante Bonnie toute vêtue de noir, tenait sa traditionnelle Stratocaster brune et portait à son doigt un essentiel petit tuyau de slide guitare.  Le public en délire a accueilli chaleureusement cette excellente guitariste, une des rares femmes à faire sa place dans le monde très masculin du blues. Bonnie Raitt est perçue, à juste titre,  comme une légende vivante du blues ayant enregistré 19 albums et joué avec les plus grands du blues. Son talent lui a permis de faire les premières parties des grands bluesmen encore vivants à l’époque, tels John Lee Hooker, Son House et Muddy Waters avec lesquels elle a beaucoup appris. Pour son spectacle à Montréal, Bonnie était secondée de ses fidèles musiciens qui l’accompagnent depuis plusieurs années: George Marinelli à la guitare, James "Hutch" Hutchinson à la basse, Ricky Fataar à la batterie et un nouveau membre, Mike Finnigan aux claviers.  On remarque qu’elle a développé une grande complicité  avec ses musiciens avec qui elle semble s’amuser.

Vidéo souvenir 2012 - Bonnie Raitt, hommage à Buddy Guy
Pour son spectacle à Montréal, Bonnie était secondée de ses fidèles musiciens qui l’accompagnent depuis plusieurs années: George Marinelli à la guitare, James "Hutch" Hutchinson à la basse, Ricky Fataar à la batterie et un nouveau membre, Mike Finnigan aux claviers.  On remarque qu’elle a développé une grande complicité  avec ses musiciens avec qui elle semble s’amuser.

Très généreuse avec son public, elle a joué pendant deux heures des pièces telles que LOVE ME LIKE A MAN et DON’T MAKE YOUR MOVE TOO SOON. On retiendra de belles versions de RIGHT DOWN THE LINE (de Jerry Rafferty), LET’S GIVE THEM SOMETHING TO TALK ABOUT, DON’T FAIL ME NOW et LUCK OF THE DRAW.

Bonnie nous a interprété I CAN’T MAKE YOU LOVE ME avec son frère David Raitt qui a conduit durant sept heures du Maine jusqu’à Montréal pour accompagner sa sœur avec brio à l’harmonica. Un autre moment tendre de la soirée est survenu lorsque Bonnie et son frère ont dédié une chanson à leur mère: la foule émue s’est levée pour l’applaudir à la fin de la pièce.  Elle a aussi accueilli sur scène Marc Cohn (qui a assuré la première partie du spectacle) pour chanter CRAZY LOVE en duo.  Bonnie Raitt nous a offert un spectacle très intime où elle a pris le temps de s’adresser au public tout au long de la soirée, quelques fois en français. Elle a aussi longuement remercié la foule d’avoir été respectueuse et polie. Ce fut une soirée mémorable au Théâtre St-Denis en compagnie de la grande dame du blues et de la slide guitare. www.bonnieraitt.com
 
 

Pierre Lamontagne
 
 

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