Le 18 novembre dernier, j’assistais avec
fébrilité à mon premier spectacle de Bob Dylan. Une
légende vivante ainsi que ses cinq musiciens allaient prendre possession
de la scène du Centre Bell devant quelques 6600 spectateurs, tous
venus que pour Dylan, n’offrant cette fois-ci aucune première partie
à son spectacle. De retour à Montréal pour une troisième
fois en deux ans, les inconditionnels de l’artiste se proclameront satisfaits
de ce spectacle sans artifices, ni écrans géants, offrant
juste de la musique à son état pur.
Si au fond j’espérais entendre les
grands succès de l’artiste, ce sont davantage les pièces
de ses deux derniers albums ‘‘Modern Times’’ (2006) et ‘‘Love and Theft’’
(2001), auxquelles le public a eu droit. Débutant avec ‘‘Cat’s in
the Well’’ pour enchaîner avec le succès ‘’Lay, Lady, Lay’’,
suivi de ‘‘Lonesome Day Blues’’ et ‘‘Just Like a Woman’’, ce n’est qu’au
rappel que Dylan replongea son public dans une ambiance nostalgique, grâce
aux succès ‘‘Like a Rolling Stone’’ et finalement ‘‘All Along
the Watchtower’’ qui vint clôturer la soirée, sous la lueur
des briquets que certains avaient allumés.
Optant pour son répertoire des années
60, l’artiste nous a offert des pièces telles que: ‘’John Brown‘’,
‘’Stuck Inside Of Mobile With The Memphis Blues Again’’, ‘‘This Wheel's
On Fire’’, ‘‘Highway 61 Revisited’’ et ‘‘Masters of War’’ |
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