Webzine Le Net Blues
Blue
October
Metropolis
de Montréal, 20 mai 2009
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Justin Furstenfeld
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Il y a parfois de ces rencontres que l’on ne
peut anticiper et qui, contre toutes attentes, s’avèrent des
moments de pure magie auxquels nous sommes privilégiés d’assister.
C’est le cas du récent spectacle de la formation texane de rock
alternatif BLUE OCTOBER.
D’entrée de jeu, devant un large public
d’inconditionnels, le groupe va d’abord nous présenter, dans l’ordre,
les 12 premiers titres du récent APPROACHING NORMAL (2009), 5e album
original studio depuis 1998, les fans ayant particulièrement apprécié
DIRT ROOM (2009) et SAY IT (2009), deux extraits radio actuellement diffusés.
Ensuite, il choisira quelques pièces des albums précédents
pour ainsi compléter un excellent programme composé de chansons
mélancoliques, tant dans les musiques présentant parfois
de cinglantes ‘’power ballads’’ que dans les textes crus et agressifs,
soutenus par une très honnête interprétation musicale,
comprenant ce violon qui saura, à l’occasion, la teinter de sa tristesse,
loin des influences néo-trad.
Cependant, l’intérêt du spectacle
de BLUE OCTOBER réside essentiellement, à mon sens, dans
la personnalité et la prestation scénique de l’auteur-compositeur,
second guitariste et chanteur soliste Justin Furstenfeld, dont les antécédents
de bipolarité sont connus et dont la chanson INTO THE OCEAN (2006)
aura, semble-t-il, aidé à prévenir plusieurs suicides. |
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Ainsi, l’artiste de maintenant 33 ans nous présentera,
toute la soirée, d’une voix assurée sans être exceptionnelle,
de grandes interprétations théâtrales à souhait,
tant par son image personnelle de punkstar plutôt éloignée
de la facture musicale qu’il nous présente, que par ses attitudes
de ‘’diva de circonstance’’ soutenues par des effets d’éclairages
fort réussis, y compris dans les enchaînements.
Conséquemment, au grand plaisir des fans,
ressortira rapidement des performances de Furstenfeld, une extrême
intensité dans la livraison de ses textes chantés et parfois
récités et une grande générosité qui
se poursuit jusqu’en ultime rappel avec HATE ME (2006), le plus grand
succès, jusqu’à maintenant, de BLUE OCTOBER et avec COME
IN CLOSER (2003) qu’il termine, exténué, presque parmi la
foule, avec une longue tirade ‘’a capella’’ des plus spectaculaires.
Jean-Guy Pouliot |
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