Webzine Le Net Blues


Par: Jean-Guy Pouliot
jeanguypouliot@lenetblues.com
 


20 et 21 juin 2014, Montebello (Québec)

 
Video: Looks that kill de Motley Crüe
MÖTLEY CRÜE
Il semble que la tournée d'adieu des vétérans du glam metal californien soit bel et bien commencée et que ce sera bientôt la fin, vraisemblablement, pour cause de santé défaillante du guitariste Mick Mars qui a récemment eu, selon les versions (!) 59 ou 63 ans. 

Ce samedi, en ultime vedettes de cette 9e édition du AMNESIA ROCKFEST de Montebello, MÖTLEY CRÜE auront offert toute une performance à ses inconditionnels venus les saluer une dernière fois, en reprenant la plupart de leurs grands classiques avec un aplomb digne des plus grandes stars malgré ce qui les afflige. 

Au son de SAINTS OF LOS ANGELES (2008), la soirée fut lancée de belle façon sur une scène spectaculaire à souhait, prélude à pas moins de 11 des 15 pièces offertes provenant des albums-culte TOO FAST FOR LOVE (1981), SHOUT AT THE DEVIL(1983), GIRLS, GILRS, GIRLS (1987) et DR FEELGOOD (1989).

On remarqua un Vince Neil à la voix encore fort respectable et supporté, sur quelques pièces, de 2 excellentes danseuses-choristes et la très grande forme du bassiste Nikki Sixx et du batteur Tommy Lee. Par ailleurs, bien qu'il ne soit plus très mobile, on le comprendra, on ne pouvait qu'admirer les électrisantes et généreuses performances d'un Mick Mars, sans doute particulièrement inspiré et applaudi chaleureusement par un auditoire de tous les âges, certains, inconditionnels depuis 30 ans. Enfin, après un dernier droit explosif composé des historiques DR FEELGOOD (1989), GIRLS, GIRLS, GIRLS (1987) et KICKSTART MY HEART (1989), longtemps la pièce d'ouverture, MÖTLEY CRÜE va laisser ses fans à jamais, en rappel, sur HOME SWEET HOME (1985), avec intro au piano de Tommy Lee et un héritage de 75 millions d'exemplaires vendus mondialement de leurs seulement 9 albums studio.


 
BLINK - 182
En finale de soirée de la veille, d'autres sud-californiens, cette fois d'une autre époque, vinrent combler leurs fans avec le punk époustouflant qu'ils ont imposé dès leurs débuts avec les albums CHESHIRE CAT (1995), DUDE RANCH (1997) et ENEMA OF THE STATE (1999). Par ailleurs, BLINK-182 aura choisi de présenter plusieurs extraits des plus récents BLINK-182 (2003) et NEIGHBORHOODS (2011), ce qui surprit quelque peu les inconditionnels de la première heure.
N'en reste pas moins que le public eut droit à une excellente performance musicale, en particulier du  batteur Travis Barker, sans doute le meilleur de sa profession dans le créneau punk et du bassiste Mark Hoppus et que l'on aura tout de même eu droit aux pièces de la première heure CAROUSEL (1995), DAMN IT (GROWING UP) (1997) et JOSIE (EVERYTHING'S GONNA BE FINE (1997).
Video: Always de Blink-182

 
ALICE IN CHAINS
Ils ont été, nous l'avons déjà mentionné, parmi les pionniers de la scène grunge de Seattle fin '80, avec les Nirvana, Pearl Jam et Soundgarden et partagent avec ces deux derniers la distinction d'avoir produit un album récent contribuant à littéralement relancer le genre avec beaucoup de succès. Après le punk nerveux de Billy Talent et avant le glam metal de Mötley Crüe, ce samedi, ALICE IN CHAINS vint briser le rythme avec un grunge lourd à souhait et des sonorités planantes livrées à fort volume et par des performances vocales impressionnantes du chanteur William DuVall et du guitariste Jerry Cantrell.
  
ALICE IN CHAINS aura bien distribué les 12 pièces offertes de leurs 5 albums studio et conclut sur une magistrale interprétation de ROOSTER (1992).
 

 
WEEZER

Video: Pork and Beans de Weezer
BILLY TALENT

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MEGADETH
Ce vendredi soir, en ouverture pour Blink-182, les plus jeunes parmi l'auditoire auront véritablement apprécié le rock alternatif des sud-californiens (encore) de WEEZER, de même, le lendemain pour le  punk électrisant des torontois de BILLY TALENT qui les auront fait sauter sur place à souhait. 

Enfin, le classique metal des vétérans de MEGADETH, habitués du Québec depuis des années, a toujours sa place et présente, à chaque fois, sensiblement le même spectacle que l'on réécoute avec plaisir, ne serait-ce que pour les performances du guitariste David Mustane, lui aussi, l'un des grands de sa profession.


 
Jean-Guy Pouliot
 
 

De nos archives :
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