America
25e édition de l’International
des Montgolfères
Saint-Jean-sur-Richelieu
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Gerry Beckley et Dewey Bunnell avaient peine
plus de 20 ans, lorsqu’ils lancèrent en 1972, le premier de pas
moins de sept albums studio sur à peine cinq ans, se hissant ainsi
rapidement parmi les grands du folk/rock de leurs temps. Avec maintenant
26 albums, dont la plupart, faut-il le préciser, sont des compilations,
AMERICA revendique tout de même 13 ‘’singles’’ ayant atteint le top
50 du US Billboard Music Chart et, à la surprise de plusieurs, continue
toujours, de donner plus d’une centaines de spectacles par année.
Ainsi, ce 13 août 2008, sur le site de l’International
des Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu, nous avons eu droit
à un très sympathique retour sur leur époque. D’entrée
de jeu, le band nous accueille avec RIVERSIDE (1972), le grand succès
VENTURA HIGHWAY (Top 8 en 1972), YOU CAN DO MAGIC (Top 8 en 1982) et DON’T
CROSS THE RIVER (Top 35 en 1973). La soirée est lancée. Le
légendaire mix des deux voix est encore très honnête.
La sonorité, surtout celle de la guitare acoustique, nous transporte
toujours autant. |
| Gerry nous parle alors quelque peu de leur dernier album, HERE AND
NOW, paru en 2007, et nous en présente deux extraits, CHASING THE
RAIMBOW et ALWAYS LOVE, tout à fait dans le créneau AMERICA.
Un troisième titre, RIDE ON, suivra plus loin. Ensuite un second
canon, I NEED YOU (Top 9 en 1972), au grand plaisir des fans.
Puis, ce ne sera pas sans fierté qu’il nous parle de leur association
avec George Martin, le ‘’5e Beatle’’, selon plusieurs, pour la réalisation
de pas moins de sept de leurs albums et en l’honneur duquel il nous présente
une interprétation folk de ELEANOR RIGBY (1966). Nous aurons droit,
également, au grand succès des Mammas and the Pappas, CALIFORNIA
DREAMIN’ (1965), cette fois à la sauce rock&roll. |
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Enfin, AMERICA va plus d’une fois contrer l’impression
première de nombreux spectateurs de ne se souvenir que du ‘’cheval
sans nom’’, et les surprendre avec plusieurs tubes qui leurs reviendront
spontanément en mémoire, rappelant ainsi combien le band
avait marqué son époque. Ce sera le cas de THIN MAN (Top
4 en 1974), LONELY PEOPLE (Top 5 en 1974), SANDMAN (1972) avec un arrangement
plus rock, et SISTER GOLDEN HAIR (Top 1 en 1975). Enfin, devant un auditoire
sous le charme, THE HORSE WITH NO NAME (Top 1 en 1972), passage obligé
en ultime rappel, viendra clôturer cette soirée empreinte
de nostalgie.
Jean-Guy Pouliot
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