Webzine Le Net Blues
AEROSMITH
Festival d'été de Québec,
12 juillet 2012
L'état de santé et la condition
vocale du chanteur STEVEN TYLER n'étaient pas sans préoccuper
les fans d' AEROSMITH avant leur arrivée sur nos terres. Après
tout, il avait accumulé accidents et complications de toutes sortes
dans les dernières années, forçant le groupe à
annuler la fin de la précédente tournée et même
quelques récentes dates de la présente. Par ailleurs, les
média montréalais les ayant rassurés sur la chose,
suite au spectacle tenu à Laval deux jours auparavant, c'est donc
dans l'enthousiasme qu'ils ont envahi les Plaines pour, en fin de compte,
y retrouver les ''bad boys from Boston'' effectivement en très grande
forme.
Vidéo
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En ouverture, totale obscurité, puis,
s'ouvre enfin un projecteur tout au bout d'une rampe qui avançait
dans le public sur une vingtaine de mètres, où, surprise,
se trouvent déjà TYLER et le guitariste-vedette JOE
PERRY, cassant aussitôt sur DRAW THE LINE (1977). L'auditoire ayant
à peine eu le temps de constater la grande forme de la rock star,
LOVE IN AN ELEVATOR (1989) vint leur rappeler que la fête était
bien amorcée, suivies de 3 des rares pièces plutôt
récentes qui seront au programme, FALLING IN LOVE IS HARD ON THE
KNEES (1997), LIVIN' ON THE EDGE (1993) et JADED (2001) avant de nous plonger
davantage, par la suite, dans les années '70.
Puis, le vétéran second guitariste
BRAD WHITFORD, vint, seul, occuper le devant de la rampe avec un délirant
intro de LAST CHILD (1976), et, plus tard, le bassiste TOM HAMILTON fera
de même pour une autre pièce. Le batteur JOEY KRAMER, quand
à lui, présentera un époustouflant et très
long solo de batterie au public qui en redemandait, terminant sur RAG DOLL
(1987), le temps de permettre à TYLER et PERRY de refaire le plein
pour un électrisant dernier droit auquel les fans participèrent
avec enthousiasme. |
-On y retrouva avec
plaisir, entre autres, les COMBINATION (1976), WHAT IT TAKE (1989), introduite
''a capella'', discipant ainsi tout doute sur la -condition
vocale du chanteur, LEGENDARY CHILD (2012), premier extrait qui roule déjà
très fort d'un nouvel album à paraître en novembre
prochain, -NO
MORE, NO MORE (1975), le grand succès SWEET EMOTION (1975), le James
Brown MOTHER POP CORN (1969) et le mégahit WALK -THIS
WAY (1975) pour ainsi clore la partie principale de ce rendez-vous
privilégié avec un public qui a longtemps cru que l'aventure
AEROSMITH était -terminée
et qui n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles devant un STEVEN TYLER
aussi débordant d'énergie, à 64 ans, transportant
toute la soirée de la -scène
à la rampe son inséparable pied de micro garni de chiffons
inspirés de sa flamboyante garde-robe personnelle.
En rappel, juste le temps pour les techniciens
de pousser au bout de la rampe un superbe piano à queue blanc de
même qu'un petit escalier de 3 marches posé juste à
coté, TYLER s'amène lentement, s'assoit au clavier et, sous
un tonnerre d'applaudissements, y entreprend l'intro de DREAM ON (1973)
qui fut le tout premier simple du groupe à atteindre le top 100
américain. Puis, le guitariste JOE PERRY arrive aussi, monte l'escalier
et, sur le piano, joue le classique solo de guitare qui est dans la mémoire
collective depuis tout de même 39 ans maintenant. Enfin, AEROSMITH
va quitter un public délirant sur l'interprétation
qu'ils font aussi depuis près de 40 ans du TRAIN KEPT A-ROLLIN (1951)
de Tiny Bradshaw.
Jean-Guy Pouliot
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