Webzine Le Net Blues
Stade Olympique de Montréal,
8 août 2009
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Peu nombreuses sont les stars capables de générer
des auditoires (payants) de plus de 50 000 personnes et pour lesquelles,
à Montréal, les seules options rentables possibles
sont le parterre de l’Ile Notre-Dame et le Stade Olympique. Conséquemment,
à la lumière du succès planétaire de la tournée
BLACK ICE de AC/DC et de ses coûts de production prévisibles,
c’est donc au stade qu’on a choisi d’accueillir ces véritables légendes
du rock qui, en carrière, ont généré des ventes
de plus de 200 millions d’albums et qui continuent de soulever les foules
avec cette même passion qui les anime toujours après plus
de 35 ans.
Sur une scène tout simplement gigantesque,
nous est d’abord présenté un court et amusant dessin animé
qui, déjà, avait fait le tour du monde sur YouTube et qui
nous montre le guitariste-vedette Angus Young et son train du rock n’roll.
Ensuite, l’énorme locomotive déchire littéralement
l’arrière-scène et vient s’échoir en permanence sur
une pente ascendante, juste derrière la batterie, au moment où
apparaissent les cinq rockers australiens qui, au son de ROCK N ROLL TRAIN
(2008), amorcent cette soirée toute en démesure, en impressionnants
effets spéciaux et en électrisantes performances. |
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Après HELL AIN’T A BAD PLACE TO BE (1977),
un premier classique soulève littéralement la foule, BACK
IN BLACK (1980), suivi de BIG JACK (2008), second extrait de ce 15e album
studio paru l’automne dernier, duquel le groupe va également jouer,
plus loin, la chanson-titre BLACK ICE (2008), WAR MACHINE (2008) et ANYTHING
GOES (2008).
Autres moments forts, les mythiques THUNDERSTRUCK
(1990), THE JACK (1978), donnant lieu au traditionnel strip-tease d’Angus,
HELL’S BELLS (1980) avec apparition d’une énorme cloche actionnée
par le chanteur Brian Johnson en très grande forme malgré
ses 61 ans, SHOOT TO THRILL (1980), YOU SHOOK ME ALL NIGHT LONG (1980)
et T.N.T.(1975).
Après WHOLE LOTTA ROSIE (1978), en présence
de l’énorme poupée gonflable déjà connue des
fans, Angus Young va y aller de son spectaculaire numéro personnel,
au son de LET THERE BE ROCK (1977), qu’il va prolonger de plusieurs minutes,
transportant rapidement ses très alertes 54 ans |
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sur la passerelle de plus de 170 pieds jusque
vers la scène secondaire qui l’attend au milieu du parterre, de
laquelle il sera soulevé dans une spectaculaire finale, avant de
rejoindre ses comparses sur la grande scène pour y terminer avec
eux la partie principale de cette époustouflante prestation.
En rappel, AC/DC va, une dernière fois,
soulever les fans avec le classique HIGHWAY TO HELL (1979) et les quitter
sur FOR THOSE ABOUT TO ROCK (WE SALUTE YOU) (1981), sous un tonnerre de
pièces pyrotechniques se confondant avec les applaudissements nourris
de fans en délire, fans qui ont fidèlement, et toute la soirée,
soutenu leurs favoris malgré une sonorité très inégale,
offerte par ce temple maudit qu’il faudra bien, un jour, se résoudre
à définitivement écarter des futurs méga projets
musicaux semblables, après un triste bilan de maintenant 33 ans
de déceptions répétées dans le domaine.
Jean-Guy Pouliot |
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